Toulouse: Un gratte-ciel de 150 m de haut dans les tuyaux à la gare Matabiau
URBANISME•La SNCF vient de lancer une consultation pour construire un gratte-ciel à proximité de la gare Matabiau…Béatrice Colin
Lorsque la première ligne LGV débarquera en 2024 son flot de voyageurs sur les quais de Matabiau, ces derniers pourront voir s’élever juste à côté de la gare un gratte-ciel, dont la hauteur pourrait avoisiner les 150 mètres, quasi l’équivalent de .
C’est en tout cas l’objet de la consultation lancée lundi par la SNCF Immobilier.
, vaste réaménagement du quartier, l’ancien site du tri postal doit être transformé en un immeuble de grande hauteur qui accueillera à la fois du tertiaire, de l’hôtellerie mais aussi des logements plus classiques sur près de 35.000 m2. Voire des commerces.
Signe architectural fort
« Des promoteurs ont manifesté leur intérêt pour réaliser un immeuble de cette taille, c’est pourquoi nous l’avons inscrit au Plan local d’urbanisme voté en conseil municipal vendredi dernier. Sur le principe, nous n’y sommes pas opposés, c’est un signal architectural fort souvent demandé par les Toulousains. Encore faut-il qu’un investisseur y voit un intérêt », insiste Annette Laigneau, adjointe à l’urbanisme qui aura son mot à dire sur le projet retenu par .
Cette dernière a donné jusqu’au 24 novembre aux promoteurs pour qu’ils se fassent connaître. D’ici la fin de l’année, quatre équipes seront retenues, avant une désignation du lauréat au premier trimestre 2017, certainement mi-mars selon .
La Canal, le métro… des contraintes
Ce dernier devra proposer un projet innovant sur ce site de 2.000 m2 coincé entre le boulevard Pierre-Sémard et le pont Riquet. Il devra être capable de composer avec les contraintes du lieu : la proximité du canal du Midi, des allées Jean-Jaurès, du futur parvis « Canal » de la gare, mais surtout la présence d’un tunnel du métro de la ligne A qui passe juste en dessous, ainsi que celui de la future ligne de métro Toulouse Aérospace Express.
Le lauréat devra aussi intégrer dans son projet une rétrocession de 400 m2 à la SNCF et le prix du foncier évalué aujourd’hui à 7,5 millions d’euros… minimum.