Le Stade Toulousain aurait dû recevoir les Anglais des Wasps, dimanche au Stadium de Toulouse (33.000 spectateurs). Finalement, ce match déjà décisif pour la survie des Rouge et Noir en Coupe d’Europe (19.500 sièges). Officiellement pour un problème de pelouse, même si Toulouse Métropole, en charge de l’entretien du Stadium, a assuré que le gazon autrefois maudit était désormais en bon état.

« C’est dommage, car aller au Stadium, c’est synonyme de fête », regrette le capitaine Thierry Dusautoir. , c’est la deuxième fois cette saison que les Rouge et Noir ne peuvent pas disputer un match dans la plus grande enceinte sportive de la ville, occupée d’ordinaire par le TFC. Un événement qui permet de gonfler la recette du club en cas de succès populaire.

La saison dernière, après deux ans d’absence forcée à cause des travaux de l’Euro 2016, les Stadistes avaient joué (et gagné) trois fois au Stadium , le Stade Français et le Racing 92. « Le Stadium, c’était les gros matchs, on arrivait à élever notre niveau de jeu sur des rencontres aussi importantes que celle de ce week-end, confie l’arrière Maxime Médard. C’est dommage qu’on soit pénalisés pour un soi-disant problème de pelouse abîmée. »

L’entraîneur principal Ugo Mola soulève un paradoxe. « On interdit aux joueurs du Stade Toulousain un match au Stadium au mois d’octobre, alors que certains d’entre eux vont évoluer (le 12 novembre, sous les couleurs du XV de France). »

Le président René Bouscatel avait réagi immédiatement lors de l’annonce de la relocalisation à Ernest-Wallon du match contre Toulon, . Il est resté muet cette fois. Parce que l’engouement populaire était moins perceptible pour la réception des Wasps que pour celle du RCT ? Mystère…

On verra dimanche si fait le plein pour une rencontre que les Toulousains doivent à tout prix gagner, après leur faux pas initial chez les Irlandais du Connacht (23-21). Les Anglais, eux, ont frappé fort d’entrée en pulvérisant les Zebre italiens (82-14).