C’est fascinant, . C’est passionnant de se demander ce qui serait arrivé si John Fitzgerald Kennedy n’avait pas été assassiné à Dallas, ou si la finale de la Coupe du monde de rugby 2011 entre la France et la Nouvelle-Zélande. Pascal Dupraz a invité les journalistes présents à une réflexion similaire vendredi soir, au sortir du beau succès du TFC sur Monaco (3-1).

« En deuxième mi-temps, on a dominé les débats et il faut ce brin de réussite pour l’emporter, il faut le reconnaître. Imaginez-vous que deux minutes avant que « Choco » (Oscar Trejo) ne marque, j’avais l’intention de le remplacer, a confié l’entraîneur toulousain. Comme quoi définitivement, je ne sers à rien. »

Imaginons, donc. Forcément, s’il était sorti avant la 66e minute, n’aurait pas gratifié le public du Stadium d’un double sombrero sur Germain et Fabinho, avant d’égaliser de la tête suite à une remise, de la tête également, de Martin Braithwaite.

Ce dernier aurait peut-être continué à douter et n’aurait pas signé un doublé. Ce samedi matin, les observateurs analyseraient certainement la deuxième défaite de rang des Violets . Mais ce revers aurait été aussi sévère que celui concédé en Normandie, à l’issue d’une partie déjà copieusement dominée par Toulouse.

D’ailleurs, les Monégasques n’ont pas fait de manières au moment de reconnaître la supériorité de leurs adversaires, ce vendredi, à l’image de l’entraîneur Leonardo Jardim ou du buteur Valère Germain. « C’est déjà la cinquième victoire (pour deux nuls et deux défaites), calcule Dupraz, redevenu terre à terre. Peut-être que va subir un coup d’arrêt mais jusqu’alors, on n’a pas envie d’être dans le rêve, on a envie de continuer à travailler, d’être dans l’enthousiasme. »

« Je nous sens capable de rester en haut, estime de son côté , encore épatant à la récupération. On ne fait pas ce métier pour jouer les places du bas. » Et Christopher Jullien poursuit dans la même veine. « Nous sommes une équipe très jeune mais ça ne nous bloque pas du tout, on est sereins et conscients de nos qualités, lâche le défenseur central. On n’a volé notre place à personne. »

Et si le TFC restait sur le podium ? Voici un scénario sur lequel les supporters toulousains aimeraient deviser en fin de saison. Sans avoir recours à l’uchronie.