STATIONNEMENTEn 2017, les caméras de vidéosurveillance pourront mettre des PV à Toulouse

Toulouse: En janvier, les caméras de vidéosurveillance pourront mettre des PV

STATIONNEMENTEn janvier, une centaine de caméras de vidéosurveillance du centre-ville vont verbaliser les automobilistes au stationnement sauvage…
Béatrice Colin

Béatrice Colin

Adeptes du stationnement en double file ou des arrêts minute sur les voies de bus, il va falloir ouvrir l’œil. Et lever les yeux. A partir de janvier, toutes les pratiques de stationnement gênant.

« Nous ne pouvons plus laisser perdurer le stationnement anarchique. Nous allons cibler certaines pratiques, l’objectif n’étant pas de rentrer plus de recettes mais de concourir à la mise en valeur patrimoniale du centre-ville et à les limiter là où elles sont les plus gênantes. Il ne concernera pas le stationnement payant, », a indiqué vendredi le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc (LR), lors de la présentation du dispositif déjà en fonction à Marseille ou Nice.

Il faut dire que l'an dernier, 74.458 PV ont été dressés à Toulouse au titre du stationnement gênant.

Centre historique ciblé

Les opérateurs qui se trouvent derrière les écrans du centre de supervision de la vidéoprotection, qui gère les 204 caméras dispersées sur l’ensemble du territoire de la Ville rose, pourront faire une photo des voitures en infraction.

Ils repéreront les véhicules en stationnement sauvage et si 3 minutes après, ou 20 minutes selon les cas, ils sont toujours à la même place il dressera un PV envoyé au centre de Rennes où toutes les prunes de France sont gérées.

« Nous espérons que cela améliorera le comportement civique. Nous avons restreint la zone au centre historique ceint par les boulevards, ce que nous appelons l’octogone, pour que ce soit bien identifié dans l’esprit des gens », a poursuivi

Dans le viseur, la rue Saint-Rome très encombrée en soirée, les aires de livraison non respectées du côté de Victor-Hugo ou encore la place Rouaix. Et d’ici six mois, les opérateurs pourraient être aidés par un logiciel d’intelligence artificiel, à l’étude par les services municipaux. Dès qu’il repérera un véhicule trop statique, il déclenchera une alerte envoyée à l’opérateur.