Allergique aux journalistes, Olivier Sadran préfère laisser à son entraîneur Pascal Dupraz le soin de parler à la presse. Le président du TFC a fait une exception ce lundi . Et il sort l’artillerie lourde au moment d’évoquer la gouvernance de la Ligue de football professionnel (LFP), déchirée entre , qui regroupe les clubs de Ligue 2 et neuf de Ligue 1, et Première Ligue, entité comprenant les autres formations de L1 dont les riches PSG, Monaco et Lyon.

Sadran fait partie de , et a décidé de ne pas se représenter au conseil d’administration de la LFP, dont l’élection est prévue le 11 novembre, après le report de celle du 5 octobre sur fond de différends entre les « familles » du foot français. Le Toulousain justifie sa décision au quotidien sportif : il ne veut « pas participer à cette mascarade ». Le nerf de la guerre est bien entendu financier, et porte en particulier sur la répartition des droits TV.

Le président toulousain, à la tête d’une écurie moyenne, assure que « c’est une erreur de vouloir opposer constamment gros et petits ». Et il n’a pas de mots assez durs pour critiquer la récente dénonciation de l’accord entre Première Ligue et l’UCPF, et (Bastia, Caen, Lorient, Montpellier et Rennes).

L’Auxerrois Cotret, un « procédurier belliqueux » selon Sadran

Sadran est remonté comme Loïc Féry (Lorient), Laurent Nicollin (Montpellier) et Jean-François Fortin (Caen), qui ont selon lui « tenté un semblant de coup d’Etat, de putsch véreux ». Mais il réserve l’essentiel de son venin à , président d’Auxerre (L2) et de l’UCPF, qualifié de « procédurier belliqueux qui passe son temps à mettre de l’huile sur le feu ».

Cotret lui répond dans les mêmes colonnes : « (de la descente en L2), il ne se sent plus pisser. » De quoi épicer le prochain match entre le TFC et l’AJA, prévu le 26 octobre au Stadium en 16es de finale de Coupe de la Ligue…