Plus vite, plus propre. Pour un Toulousain comme pour d’autres urbains, le choix est en principe vite fait entre les transports en commun et la voiture en centre-ville.

Mais il y a parfois des aléas. De nombreux passagers ce mardi matin peuvent en témoigner.

« , c’était la folie à 8 h 15 puisque tous les usagers étaient massés devant les composteurs de billets et des agents Tisséo essayaient de réguler le flux, sans plus d’info, rapporte ainsi Julie, jeune Toulousaine présente sur les lieux. Tisséo informait que les rames étaient saturées, sans dire pour quelle raison. J’ai dû laisser passer quatre rames avant de pouvoir monter dans un wagon bondé, à la parisienne ! »

Et logiquement, « à la parisienne » aussi, « beaucoup d’usagers râlaient de ne pas être tenus au courant du trafic », poursuit Julie.

La situation est revenue progressivement à la normale à partir de 8 h 30. invoque des « raisons techniques » pour expliquer cette pagaille. Le réseau de métro ouvre à 5 h 15 le matin, et le trafic monte progressivement en régime, pour atteindre 44 rames par ligne entre 7 h et 9 h. Or, « une rame qui a été injectée est tombée en panne pendant la montée en charge, indique une porte-parole de Tisséo. A ce moment-là, la moitié des rames avait été injectée. »

Ce mardi matin à l’heure de pointe, la ligne A s’est ainsi retrouvée avec seulement une vingtaine de rames. S’il n’a pas été arrêté, le trafic a donc été fortement perturbé.