Prêté par le TFC à Anderlecht (Ligue 1 belge) le 31 août, juste avant la fin du mercato, n’entrait plus dans les plans de Pascal Dupraz. D’ailleurs, le défenseur serbe de 23 ans n’a plus jamais joué en L1 après l’arrivée du technicien haut-savoyard, au mois de mars.

La faute à ses mauvaises prestations ? Pas du tout, assure Spajic : Dupraz « m’a écarté de l’équipe… après un pile ou face ». Pardon ? « Il me l’a avoué ensuite, pendant la préparation [de la saison actuelle], explique le Serbe. Il a pris un euro, l’a jeté, et il est tombé du mauvais côté pour moi. Il fallait écarter quelqu’un et c’était moi. Ensuite, il m’a dit : "Je ne te connaissais pas. Maintenant, je vois que tu es un bon joueur et un bon gars". »

Dupraz ? « J’ose dire que c’est un très bon coach »

Si l’on s’en tient à cette étonnante version des faits, le hasard a bien fait les choses. Avec une charnière Diop – Tisserand, a arraché son maintien en L1. « J’ose dire que c’est un très bon coach », lance Spajic, pas rancunier, au sujet de Dupraz. On ne jurerait pas que l’estime soit réciproque, et l’entraîneur toulousain n’a rien fait pour retenir le joueur, qui va tenter de se relancer à Anderlecht, .

« Il me fallait un club qui joue pour des trophées, où il y a de la pression, comme à , indique Spajic. Toulouse était trop calme. » Et si c’était plutôt le décalage entre ce type de phrases et ses prestations sur le terrain qui expliquait sa mise à l’écart à Toulouse ?