SOCIETEToulouse: Une start-up crée l'élevage collaboratif de poulains

Toulouse: Une start-up invente l'élevage de poulains collaboratif

SOCIETEMy Horse Family veut ouvrir le milieu de l’élevage de chevaux en mettant en relation des particuliers et des éleveurs de poulains…
Julie Rimbert

Julie Rimbert

Et si vous achetiez avec un parfait inconnu, IA Orana et Belle Argence, deux juments élevées à Loudet, dans le sud de la Haute-Garonne.

C’est ce que propose la start-up My Horse Family. Ses fondateurs veulent mettre le pied à l’étrier de tous les particuliers qui ont envie de découvrir le monde très fermé de l’élevage équin. Elle leur propose d’acquérir des parts sur des poulains et de suivre leur développement tout au long du projet.

Partage de frais

« Les freins dans le monde du cheval sont le prix et la méconnaissance du milieu équestre », explique Romain Levy, le fondateur de My Horse Family, hébergée au Business Innovation Center de Montpellier

« L’élevage collaboratif permet à un éleveur de proposer sa jument à des particuliers ou professionnels pour qu’ils soient co-éleveurs et copropriétaires de son futur poulain », explique celui qui a grandi dans une famille passionnée d’équitation et de courses.

Cela permet à l’éleveur de partager les frais et aux propriétaires d’acquérir un cheval à moindres frais, tout en bénéficiant de conseils d’un professionnel pour venir voir son poulain quand il est nourri ou reçoit des soins.

Quatre élevages engagés

Le prix pour acquérir une partie d’un poulain est variable selon chaque projet, la valeur d’un équidé variant selon ses origines et le palmarès de ses parents. Une fois sur les champs de course, le co-éleveur touchera la prime à l’éleveur si son cheval est un champion. Quatre élevages - deux près de Pompadour, un près de Dijon et celui de la Haute-Garonne - ont déjà mis leurs produits en financement participatif sur le site de la start-up.

Dans le cas de Loudet, les particuliers s’engagent sur un projet de trois à quatre ans. Et chacun peut acheter une part de leur poulain pour 350 euros.

« L’engagement minimum sur un projet est d’un an puis le co-éleveur choisi d’arrêter ou de poursuivre le projet », conclut Romain Levy.