INNOVATIONLe violon électrique imprimé en 3D à Toulouse arrive sur le marché

Le violon électrique imprimé en 3D à Toulouse arrive sur le marché

INNOVATIONLa production du 3D Varius, un violon électrique imprimé en 3D et ultraléger, débutera en fin d’année. Une opération de financement participatif a été lancée…
Béatrice Colin

Béatrice Colin

Il a déjà séduit des musiciens de Londres, de Belgique ou encore d’Alaska. Imaginé par un ingénieur de l’Insa Toulouse et inspiré du fameux Stradivarius, le violon électrique le plus léger du monde, imprimé grâce à la technologie 3D, est en train de faire résonner ses cordes aux quatre coins du monde.

Et pour partir à la conquête des violonistes, Laurent Bernadac, son concepteur, a lancé le mois dernier une opération de financement participatif sur Kickstarter.

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« Lorsque nous avons présenté notre projet, beaucoup de gens voulaient nous aider. Pour ceux qui veulent l’acheter, c’est aussi un moyen sécurisé pour le faire », plaide l’ingénieur, aujourd’hui musicien de profession.

Quatre de ses violons ont ainsi été vendus via la plateforme de financement participatif Kickstarter au prix de 6.300 euros.

Pièce unique

Avec son associé, Laurent Bernadac espère en vendre au minimum vingt chaque année et convaincre les 5% de violonistes jouant d’un instrument électrique que le sien mérite d’être expérimenté.

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Maintenant que le brevet est déposé, il peut passer à la phase de commercialisation, même si la réalisation de chaque violon est plutôt artisanale. « Un seul est imprimé en 3D à la fois, puis ils sont traités, poncés, montés. Ils peuvent être aussi personnalisés, c’est l’avantage de cette technologie », poursuit le créateur du 3D Varius, qui ne pèse que 450 grammes, un poids plume pour un violon électrique.

Pour le faire connaître, Laurent Bernadac multiplie les concerts et les présentations. Il a même pu le présenter à l’acteur Hugh Jackman lors d’un show télévisé à l’automne dernier.

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