Militaires ou randonneurs, entre cinq et dix personnes ont assisté au crash de l’hélicoptère survenu vendredi dans les Hautes-Pyrénées, qui a coûté la vie à quatre gendarmes âgés de 43 à 49 ans, tous pères de famille. L’information a été divulguée mardi par Eric Serfass, le procureur de Tarbes.

Des enregistrements d’images, dont ni le nombre ni les auteurs n’ont été révélés, ont été « placés sous scellés et vont donner lieu à analyses pour essayer de comprendre ce qui s’est passé », a-t-il ajouté, tout en précisent n’avoir pour l’heure « tiré aucune conclusion ». Parmi ces témoins potentiels se trouve un médecin de l’équipe qui avait été débarqué de l’hélicoptère pour les besoins de l’entraînement.

Trois hypothèses avancées

Selon le procureur, cela pourrait être déterminant pour faire évoluer l’enquête judiciaire pour homicides involontaires, qui « durera plusieurs mois ». Eric Serfass avance toujours trois hypothèses : « la défaillance technique, un phénomène d’aérologie et l’erreur de pilotage ».

La météo était clémente dans le massif du Vignemale au moment où une pale de l’hélicoptère EC 145 a heurté une paroi montagneuse, avant de s’écraser sur le glacier inférieur 600 mètres plus bas. ​

​Une cérémonie d'hommage aux quatre victimes aura lieu jeudi, a indiqué la Gendarmerie nationale, qui a perdu un cinquième homme au lendemain du crash dans les Hautes-Pyrénées: un membre du GIGN a été tué samedi lors d’une intervention menée pour maîtriser un forcené à Gassin, dans le Var.