Ce jeudi matin, l’accueil des enfants dans plusieurs écoles toulousaines sera assuré par des parents d’élèves. Une action à l’initiative du collectif « Parents élèves Toulouse en colère » et de la fédération FCPE qui « refusent que les conditions d’éducation pâtissent des choix budgétaires de la mairie ».

Dans leur ligne de mire, l’absence régulière d’Atsem, ces agents municipaux chargés d’assister les enseignants, qui parfois ne sont pas remplacés.

Pétition en ligne

« Entre les communes qui suppriment les postes d’Atsem dans les classes comme à Tournefeuille, à Cugnaux ou encore à Saint-Alban et les Atsem non remplacés, de nombreuses classes se retrouvent avec uniquement un enseignant pour une classe comptant plus de 30 enfants de trois ans à six ans », critique la Fédération des parents d’élèves FCPE de la Haute-Garonne.

Cette dernière a lancé une application Ouyapasdatsem pour recenser les écoles concernées et une pétition a déjà recueilli plus de 500 signatures. Elle demande le maintien « d’une Atsem par classe de la petite à la grande section de maternelle pendant toute la classe ».

Recrutement de 50 agents

A la mairie de Toulouse, l’adjointe au maire en charge de l’Education, Marion Lalane de Laubadere, assure « qu’il n’a jamais été question de toucher au principe une Atsem par classe ou de réduire leur nombre ». Pour cette dernière, l’un des principaux problèmes est la gestion de l’absentéisme dans la profession. Il est de 13 % chez les Atsem contre 7 % en moyenne dans la collectivité. L’élue assure qu’un plan de deux millions d’euros a été lancé pour faire baisser l’absentéisme.

« Les départs à la retraite seront aussi tous remplacés et nous sommes en train de recruter 50 Atsem en plus des ouvertures créés parallèlement aux ouvertures de classe », conclut l’adjointe au maire.