Maintien en Ligue 1: Le TFC frustré à Saint-Etienne, mais Reims et Ajaccio le consolent
FOOTBALL•Toulouse a obtenu un nul rageant samedi à Saint-Etienne, face à un grand Stéphane Ruffier. Mais l’avant-dernier de L1 a repris un point à Reims et au Gazélec Ajaccio, battus…Nicolas Stival
D’un sentiment à l’autre. De la légitime déception au regain d’espoir. Les Toulousains étaient écœurés samedi en début de soirée, au sortir de leur nul à Saint-Etienne, triste candidat à l’Europe (0-0). Un peu comme après les matchs précédents à Lorient (1-1) et contre Lyon (2-3).
Largement dominateurs en début de rencontre, les avant-derniers de L1 se sont heurtés au mur Stéphane Ruffier. Le gardien international des Verts a sorti six énormes arrêts lors des 25 premières minutes, dont un penalty détourné de Wissam Ben Yedder.
Et puis, les concurrents directs pour le maintien ont perdu. D’abord Reims, à domicile contre Montpellier (2-3). Puis le Gazélec Ajaccio, à Lyon (2-1). Bilan de la soirée : le TFC grignote un point sur ses rivaux. Il compte désormais deux longueurs de retard sur les Champenois, 18es, et trois sur les Corses, 17es et premiers relégables.
Et maintenant ? « Il nous reste deux matches à jouer, six points à glaner », résume l’entraîneur des Violets Pascal Dupraz, qui croit « vraiment beaucoup au maintien ». Ce serait un énorme exploit, mais c’est jouable. Samedi, Toulouse recevra Troyes, lanterne rouge condamnée depuis des lustres, avant de finir une semaine plus tard chez des Angevins potentiellement en roue libre.
Dans le même temps, Reims ira à Marseille puis accueillera Lyon, tandis que le Gazélec hébergera le PSG et se rendra à Lorient. Avec une différence de buts supérieure à celle de ses concurrents, Toulouse peut espérer s’offrir une « finale » pour sa survie en L1 le 14 mai en Anjou. Précisément ce que réclame Dupraz depuis son arrivée début mars, lorsque le TFC naviguait à dix longueurs du premier non-relégable.