FOOTBALLTFC: Quand Yannick Stopyra parle de «Beto» Marcico et de Ben Yedder

TFC: Pour Yannick Stopyra, «ça aurait été sympa de jouer avec Ben Yedder et Marcico»

FOOTBALLYannick Stopyra évoque son coéquipier des années 80 « Beto » Marcico et leur lointain héritier Wissam Ben Yedder. L’ancien avant-centre du TFC imagine une association du trio en attaque…
Nicolas Stival

Propos recueillis par Nicolas Stival

Lors de sa glorieuse carrière, Yannick Stopyra a inscrit 133 buts en première division, dont 46 avec Toulouse, de 1984 à 1988. L’ancien avant-centre international s’est fait dépasser par Wissam Ben Yedder en début de saison.

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Aujourd’hui, l’actuel buteur des Violets et ses 61 réalisations en Ligue 1 depuis 2010, menace le légendaire Argentin Alberto « Beto » Marcico, qui avait frappé 62 fois entre 1985 et 1992. Désormais responsable du recrutement au centre de formation des Girondins de Bordeaux, Stopyra (55 ans) évoque son ancien coéquipier et leur lointain successeur. Et se prend à rêver d’un « SBYM » sur le modèle du MSN (Messi-Suarez-Neymar) au FC Barcelone.

Quel regard portez-vous sur Wissam Ben Yedder ?

Déjà, je le félicite. Marquer 14 ou 15 buts dans une saison pour un attaquant, ce n’est pas le plus difficile. Le plus dur, c’est d’être régulier et efficace tous les ans. C’est la marque d’un grand joueur.

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Ce n’est pas un attaquant au profil classique…

Non. De par sa formation déjà, car il vient du futsal. Ensuite, il est difficile à marquer, c’est un petit gabarit qui va vite sur de petites surfaces. Il est très bon techniquement. Il est aussi très altruiste, il fait marquer par ses déplacements, car il libère des espaces, mais aussi en donnant des ballons.

Après avoir dépassé votre total de buts en D1 avec Toulouse en début de saison, Ben Yedder s’apprêter à doubler Marcico…

Ce qui est marquant, c’est d’avoir attendu près de 30 ans pour voir quelqu’un battre nos records, même si deux autres joueurs sont encore devant (Ernest Schultz, 86 buts en D1 entre 1957 et 1964 ; Pierre Dorsini, 89 buts entre 1957 et 1967). D’habitude, dès qu’un attaquant fait quatre ou cinq saisons en L1, il part à l’étranger. Or, Wissam fait encore le bonheur de Toulouse. Mais le total de Beto est d’autant plus remarquable qu’il évoluait davantage au milieu du terrain. Sa carrière est exceptionnelle.

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Quel coéquipier était Marcico ?

Le fait de marquer, c’est une chose. Mais Beto était capable de dribbler le gardien et de me donner le ballon pour que je mette le but. C’était un grand cœur ! Ben Yedder me semble plus réservé alors que Beto est plus « Argentin ». Ce qui aurait été sympa, c’est de jouer tous les trois ensemble. Cela aurait été possible, car nous avions des qualités différentes. Mais j’ai juste une petite remarque à faire : Ben Yedder va facilement au sol dès qu’on le touche. Il a dû provoquer pas mal de penalties.

Pour en revenir à Marcico, il y a pas mal de légendes qui lui collent à la peau, en rapport notamment à sa consommation de pizzas et de Coca. De simples clichés ?

Il y a une part de vérité, même si les choses ont bien sûr été exagérées. L’histoire de la pizza, c’est quelqu’un qui s’est fait un coup de pub en créant une pizza Marcico. Mais je ne peux pas tout dire, sinon il dirait des choses sur moi (rires)… Beto, comme moi, avions besoin de folie. Nous étions toujours en train de plaisanter, avec notamment Alberto Tarantini [défenseur argentin, champion du monde 1978].

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On pouvait déconner dans les vestiaires et, cinq minutes plus tard, jouer contre Naples et donner tout… Beto, sur 90 minutes, n’était pas toujours exceptionnel. Mais sur trois ou quatre actions, c’était Diego Maradona puissance 10 ! Aujourd’hui, il jouerait la Ligue des champions.