SPORTVIDEO. Volley, foot, smashs... Le Sepak Takraw vous en met plein les yeux

VIDEO. Volley, foot, smashs... Le Sepak Takraw vous en met plein les yeux

SPORTToulouse accueille samedi et dimanche l’Open de Sepak Takraw. Confidentielle en France, cette discipline d’origine asiatique est extrêmement spectaculaire…
Un smash d'un joueur thaïlandais face à la Corée du Sud, lors de la finale de Sepak Takraw des Jeux Asiatiques d'Incheon, en Corée du Sud, le 3 octobre 2014.
Un smash d'un joueur thaïlandais face à la Corée du Sud, lors de la finale de Sepak Takraw des Jeux Asiatiques d'Incheon, en Corée du Sud, le 3 octobre 2014. - E. Hoshiko / AP / Sipa
Nicolas Stival

Nicolas Stival

Un mélange de badminton, pour le terrain, de volley, pour les règles, et de football, pour la façon de jouer avec le pied ou la tête. Voici, grossièrement résumé, le principe du Sepak Takraw, qui oppose deux équipes de deux ou trois éléments.

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Particulièrement populaire en Asie du Sud-Est, Thaïlande et Malaisie en tête, ce sport très spectaculaire reste embryonnaire en France. Une association regroupe une centaine de joueurs répartis dans une petite dizaine de clubs. L’ASTT (Association de Sepak Takraw à Toulouse) organise samedi et dimanche le troisième Open de Toulouse, qui se déroulera au complexe sportif du Mirail. L’entrée sera gratuite.

Si, si, tout le monde peut jouer

Services à 80 km/h, smashs, blocks… Lorsqu’on voit les images d’un match de haut niveau, on se dit que seuls des gymnastes peuvent pratiquer ce sport, qui se joue avec une balle en rotin tressé. « N’importe qui peut smasher avec les pieds, cela demande juste un peu d’assouplissement », assure pourtant Brice Polomeni.

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Cet instituteur de 37 ans est tombé amoureux du Sepak Takraw lors d’un voyage en Asie, voici une dizaine d’années. Il est le président et fondateur de l’ASTT, née en 2009 et forte aujourd’hui d’une grosse vingtaine de membres, garçons et filles. « Il y a des postes plus ou moins exigeants », convient-il toutefois. L’attaquant a intérêt à être plus explosif que le serveur ou le passeur, dans la variante à trois joueurs.

Toulouse, unique en Europe

« A Toulouse, nous avons le seul terrain extérieur en France et même en Europe dédié au Sepak Takraw », souligne Brice Polomeni. Cette perle rare, avec ses cercles spécifiques et son filet à 1,52 m de haut, se trouve à deux pas du Stadium et de la piscine Nakache.​

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​Quant à l’Open de Toulouse, organisé en salle, il reste encore un « tournoi mineur », de l’aveu même de ses organisateurs, par rapport à d’autres compétitions, en Allemagne ou en Suisse notamment. Mais l’événement réunira toutefois près de 20 équipes françaises, allemandes et belges.

Une notoriété frémissante en France

On l’a vu, cette discipline asiatique millénaire reste confidentielle en France. Mais elle gagne peu à peu en notoriété. « Il y a encore quatre ans, lorsque je parlais de Sepak Takraw, les gens fronçaient les sourcils, se rappelle Brice Polomeni. Maintenant, via les réseaux sociaux, ils en ont souvent entendu parler. »

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Un premier club a vu le jour à Paris intra-muros. Les pratiquants louent l’excellente ambiance qui baigne les tournois que les joueurs de l’ASTT partent disputer dans plusieurs pays d’Europe. Une fois par an, plusieurs Toulousains vont même participer à la Coupe du monde en Thaïlande, baptisée la King’s Cup.