Laissez tomber le loto. Il y a mieux à faire en ce moment dans le secteur de Toulouse. Après la découverte d’un présumé Caravage dans un grenier de l’agglomération, deux experts du grand maître italien affirment au Figaro qu’il y en a un deuxième.

« Désormais, il y a un deuxième Caravage à trouver dans un grenier de Toulouse », lance L’historien Mickaël Szanto. Ce maître de conférences à la Sorbonne, s’appuie sur les recherches qu’il a entreprises sur le peintre flamand Louis Finson, un élève du Caravage, à qui d’ailleurs certains experts attribuent le premier « trésor » toulousain. De 1606 à 1630, Louis Finson et son ami le marchand d’art Pierre de Brun avaient développé une loterie itinérante de tableaux. « L’équipe passait de ville à ville avec ses différentes marchandises. Les lots à gagner étaient exposés dans un stand », explique le spécialiste dans le quotidien national.

Quand gagner à la loterie prend tout son sens

Son hypothèse est que Louis Finson, proche du maître, voyageait avec plusieurs Caravage. Or, il a retrouvé dans les archives municipales de Toulouse, la trace de la loterie du 17 mars 1615. Parmi les tableaux octroyés figure un David contre Goliath du Caravage. Mais les documents ne mentionnent pas le gagnant de ce gros lot.

C’est peut-être un de vos ancêtres…