ECONOMIEToulouse: Ils se lancent dans les culottes de grand-mère, version high-tech

Toulouse: Ils se lancent dans les culottes de grand-mère, version high-tech

ECONOMIELa PME toulousaine se lance dans une gamme de sous-vêtements high-tech, pas franchement sexy mais tout à fait dans l’air du temps…
Hélène Ménal

Hélène Ménal

Une culotte de grand-mère tressée de fils d’argent. Non, ce n’est une nouvelle tendance pour mémés friquées. Juste la dernière idée de « Tricotage Toulousain ». La PME familiale a 110 ans, sa clientèle pas beaucoup moins, et le hit de son catalogue reste la culotte ou le slip Jet que les seniors se procurent par correspondance depuis maintenant cinquante ans.

Des techniques inspirées de l’aéronautique

Du coup, l’entreprise a décidé de vivre avec son temps. D’abord en rachetant en 2012 le Textile technique du Midi, spécialisé à Toulouse dans la fourniture de housses de protection pour la construction aéronautique et spatiale. Puis, de fil en aiguille, en utilisant cette « nouvelle technicité » pour faire ce qu’elle a toujours fait : des sous-vêtements pour seniors.

Une grenouillère aimantée

Mais révolutionnaires. Par exemple la grenouillère qui va sortir en mai s’enfile de plein de façons différentes grâce aux ouvertures aimantées sur les épaules. Au-dessous des hanches, grâce au tricotage 3D utilisé dans les housses aéronautiques, elle est discrètement rembourrée par des coussinets. « Pour éviter les fractures du col du fémur », indique BenoÎt Etchepare, le directeur général de Tricotage Toulousain.

Un tee-shirt aimanté, en pure laine mérinos, qu'on peut enfiler sans lever les bras.
Un tee-shirt aimanté, en pure laine mérinos, qu'on peut enfiler sans lever les bras. - H. Menal / 20 Minutes

La culotte qui tue les bactéries

Quant à la fameuse culotte à fils d’argent – rayée, d’apparence plutôt banale et bientôt vendue 23 euros en pharmacie - ses vertus sont quasi médicales. « Le fil d’argent a la propriété d’empêcher les bactéries de se développer. Nous avons testé avec un staphylocoque doré, elle a permis d’éliminer 99 % de la bactérie », assure Laetitia Ogor, l’ingénieur textile qui a planché sur cette nouvelle collection.

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Bon, la gamme « Benefactor » n’est pas franchement sexy. Mais entre les rhumatismes de nos anciens qui peinent à enfiler leur pyjama, le dos des aides-soignants cassé à force de gesticuler, et les polémiques sur les maladies nosocomiales, elle pourrait devenir furieusement tendance.