RUGBY«Depuis 2012, on est dans le dur», reconnaît Louis Picamoles

Stade Toulousain: «Depuis 2012, on est dans le dur», reconnaît Louis Picamoles

RUGBYBlessé depuis deux mois, Louis Picamoles va bientôt retrouver les terrains. Le numéro 8 aimerait finir sa carrière toulousaine en fanfare avant de rejoindre l’Angleterre et Northampton…
Le troisième ligne du Stade Toulousain Louis Picamoles face au pilier d'Oyonnax Antoine Guillamon, lors d'un match de Coupe d'Europe au stade Ernest-Wallon de Toulouse, le 21 novembre 2015.
Le troisième ligne du Stade Toulousain Louis Picamoles face au pilier d'Oyonnax Antoine Guillamon, lors d'un match de Coupe d'Europe au stade Ernest-Wallon de Toulouse, le 21 novembre 2015. - P. Pavani / AFP
Nicolas Stival

Propos recueillis par Nicolas Stival

Victime d’une blessure à la cuisse droite lors de France – Italie (23-21), le 6 février, Louis Picamoles a repris l’entraînement avec le Stade Toulousain. Mais le troisième ligne centre international (30 ans, 52 sélections) n’est pas encore tout à fait certain de rejouer dès dimanche, face au Racing 92. « Cela sert à rien de vouloir revenir trop vite », avertit le numéro 8, qui rejoindra cet été le club anglais de Northampton, après sept ans et une Coupe d’Europe avec les Rouge et Noir. En attendant un troisième Bouclier de Brennus ?

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C’est la dernière ligne droite de votre dernière saison à Toulouse. Y a-t-il une motivation supplémentaire ?

Supplémentaire, non. Mais différente. Cela fait un petit moment que je suis ici. Forcément, je vois la fin arriver et j’ai envie d’aller le plus loin possible avec cette équipe pour vivre de super moments et partir avec des souvenirs encore plus forts. Il y a énormément d’envie.

Avez-vous la finale du Top 14 à Barcelone en ligne de mire ?

Il est encore trop tôt pour se projeter aussi loin. Mais quand on voit la qualité de notre équipe, on se doit de participer aux phases finales. Après tout est jouable. J’espère qu’on aura les capacités mentales et physiques pour aller le plus loin possible.

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Il y a de la pression autour de la qualification pour les phases finales. Comment la vivez-vous au sein du club ?

De la pression, il y en a toujours. On a du mal à se détacher des équipes derrière, et on voit celles de devant engranger des points. L’étau se resserre. Mais on est encore dans les six premiers. Si on fait ce qu’il faut, il n’y a pas de raison que l’on en sorte.

Le club n’a plus gagné de titre depuis 2012. Peut-on dire que le Stade Toulouse est rentré dans le rang ?

Je ne sais pas. Mais les autres clubs ont avancé, ils ne nous ont pas attendus. Comme on ne les avait pas attendus par le passé. Depuis 2012, on est dans le dur, on a du mal à continuer à exister sur ces grandes compétitions. Il ne faut pas tout remettre en question mais on vit quelques périodes compliquées.

Le club est plus fort que ça. Il va falloir se remettre en question pour continuer à progresser et, qui sait, reprendre l’avance qu’on avait sur les autres il n’y a pas si longtemps.

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Est-ce que vous avez déjà préparé votre déménagement à Northampton ?

Forcément, je suis un peu plus le championnat anglais (sourire). J’ai fait les premières démarches car c’est un gros changement pour moi et pour ma famille. Cela ne peut pas se préparer au mois de juin, quand la saison avec Toulouse sera terminée. Je suis obligé d’anticiper. Ça se passe bien et ça me permet d’être soulagé, pour pouvoir profiter au maximum de mes derniers matchs avec le Stade Toulousain.