Il a été mis en examen pour « enlèvement et séquestration ». L’homme de 28 ans interpellé jeudi dans le cadre de l’enquête sur la disparition d’Amandine Estrabaud il y a trois ans dans le Tarn a été écroué vendredi à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse.

Des chaussures et une boucle d’oreille

L’assistante d’éducation de trente ans s’est volatilisée le 18 juin 2013 à la mi-journée. Elle a quitté son travail dans un lycée de Castres puis les gendarmes de la brigade de recherches de Toulouse pensent qu’elle s’est rendue en auto-stop sur la commune de Roquecourbe pour rejoindre le pavillon qu’elle avait acquis avec son ex-compagnon.

Elle venait de s’installer seule dans cette maison isolée, dont la porte a été retrouvée grande ouverte et près de laquelle les enquêteurs ont retrouvé les chaussures d’Amandine et une de ses boucles d’oreille.

La famille attend des aveux

Le suspect, âgé de 28 ans, travaillait à l’époque comme maçon dans le secteur. « Les investigations ont mis en évidence des indices graves et concordants » à son encontre a indiqué vendredi le parquet de Toulouse. Mais le jeune homme nie pour l’instant les faits et Amandine reste introuvable.

« Je suis persuadé de sa culpabilité. J’espère maintenant qu’il va passer aux aveux et nous dire enfin où est Amandine », a réagi Pierre Debuisson, l’avocat de la mère de la disparue. Malgré le mystère qui plane encore, il évoque « un immense soulagement pour la famille qui vivait dans l’attente et l’incertitude depuis bientôt trois ans ».