Tisséo a peut-être trouvé un nouvel ambassadeur de choc. Entre deux observations sur la réception de Bastia, samedi au Stadium, Pascal Dupraz a fait la promotion du réseau toulousain de transports en commun, ce jeudi en conférence de presse. Contrairement à la plupart de ses joueurs, l’entraîneur du TFC ne se rend pas au centre d’entraînement de l’île du Ramier au volant d’une puissante berline.

« Cela surprend tout le monde que je prenne le métro, s’amuse le technicien, arrivé au chevet de l’avant-dernier de Ligue 1 le 1er mars. J’habite au nord-est de la ville et il se trouve que le matin, il y a des bouchons sur le périf. D’une part, je contribue à l’environnement, ensuite je mets beaucoup moins de temps et puis ça me coûte moins cher. »

« Les gens sont très gentils avec moi »

En outre, c’est bon pour la santé… « Quand j’arrive à la station Arènes, je marche encore 15 minutes. Aller-retour, ça fait 30 minutes dans la journée. Mon cardiologue m’a conseillé de marcher. »

Et cela permet aussi des trajets plus interactifs qu’un face-à-face avec son autoradio. « Je discute avec les gens dans le métro et je passe un bon moment, explique Dupraz. Ils sont très gentils avec moi. »

Depuis son arrivée, le Haut-Savoyard de 53 ans a redonné espoir aux supporters du TFC, qui ne comptent plus que quatre points de retard sur le premier non-relégable, contre dix lors de la démission de Dominique Arribagé, le prédécesseur de Dupraz.