TRANSPORTSToulouse: L'Etat au secours du prolongement de la ligne B de métro

Toulouse: L'Etat au secours du prolongement de la ligne B de métro

TRANSPORTSLe secrétaire d’Etat chargé des transports propose une rallonge de 15 millions d’euros pour que la ligne B soit reliée en métro à la future ligne entre Colomiers et Labège…
Béatrice Colin

Béatrice Colin

Ils n’ont pas enterré le prolongement de la ligne B du métro. Pourtant, la semaine dernière, Jean-Luc Moudenc (LR), le président de Toulouse Métropole, a invité les élus du Sicoval à « tourner la page », relevant que « Le PLB n’a plus de fondement juridique depuis le 9 mars ».

A la place, ce dernier leur a proposé d’étudier officiellement la desserte de Labège-La Cadène par la troisième ligne de métro (TAE) et une éventuelle jonction avec la ligne B en téléphérique.

L’Etat propose une rallonge de 15 millions d’euros

Mais le président du Sicoval, Jacques Oberti, le député de la circonscription, Kader Arif, la présidente de la région, Carole Delga, ou le président du Conseil départemental, Georges Méric, restent persuadés qu’une liaison en métro entre la ligne B et TAE reste possible.

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Ces élus socialistes ont rencontré mardi matin Alain Vidalies, le secrétaire d’Etat chargé des Transports afin d’examiner les solutions alternatives pour le prolongement de la ligne B du métro.

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« Alain Vidalies a partagé avec les élus la nécessité de réaliser ce prolongement sur deux stations, en métro, afin d’éviter les ruptures de charge qu’engendrerait un téléphérique urbain », a indiqué le Conseil départemental dans un communiqué.

Et pour y parvenir, il est prêt à mettre la main au porte-monnaie pour financer ce projet à 220 millions d’euros. Aux 20,5 millions déjà annoncés sur le projet initial, le représentant du gouvernement a indiqué qu’il rajouterait 15 millions d’euros sur cette jonction.

Et dans son sillage, le Département de la Haute-Garonne portera sa participation de 60 à 65 millions, la Région de 20 à 25 millions. Quant au Sicoval il maintiendra son financement à hauteur de 30 millions.

« Artifice budgétaire » pour le président de Tisséo

Reste à savoir si l’autorité organisatrice des transports, Tisséo-SMTC, est prête à débourser les 64,5 millions d’euros restant. Son président, Jean-Michel Lattes (UDI) ainsi que Jean-Luc Moudenc sont invités le 21 avril par Alain Vidalies à venir discuter de ce nouveau plan de financement.

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Mais d’ores et déjà, Jean-Michel Lattes estime que ce projet de plan de financement « est un artifice budgétaire réduisant indûment l’écart à 50 millions d’euros entre la solution métro et la solution téléphérique, pour relier Ramonville à l’INPT ». Et ce dernier demande aux élus et à Alain Vidalies s’ils vont « financer la 3e ligne dans les mêmes proportions ».