Fin du round. Il n’y aura pas de prolongement de la ligne B du métro vers Labège. Georges Méric (PS), le président du Conseil départemental, avait organisé une ultime réunion de conciliation ce lundi pour tenter de rapprocher les points de vue.

Jacque Oberti, le président du Sicoval, a fait le déplacement boulevard de la Marquette avec sous le bras sa proposition de scénario bis, d’un PLB raccourci de quatre à deux stations et s’arrêtant sur le campus de Polytechnique.

Deux stations de métro contre un téléphérique

Mais Jean-Luc Moudenc (LR), le président de Toulouse Métropole et maire de la Ville rose, n’est pas venu. Il s’est fait représenter par Sacha Briand, son adjoint aux Finances et par Francis Grass, le président de la Société de la mobilité de l’agglomération toulousaine (Smat), désormais ex-maître d’ouvrage.

Mardi, Jean-Luc Moudenc doit exposer comment il compte desservir Labège via la troisième ligne de métro (TAE) en projet pour 2024 (deux ans après la date prévue pour le PLB) et, en lieu et place du PLB bis du Sicoval, un téléphérique relié à la ligne TAE.

« Cette solution ne peut être satisfaisante quand on sait qu’une rupture de charge génère près d’un tiers de perte de fréquentation. Elle ne prépare pas, par ailleurs, le besoin de mobilité dans ce secteur très dynamique et sera rapidement sous dimensionnée », a estimé Georges Méric après l’échec de la réunion.

« L’écart de coût entre la réalisation de deux stations de métro et un téléphérique [50 millions d’euros] n’est pas à la hauteur de l’ambition que nous devons avoir pour le territoire », a-t-il ajouté avant de souhaiter la poursuite des discussions.