SANTÉLe cancer colorectal, un mois pour dépasser les tabous et mieux dépister

Toulouse: Le cancer colorectal, un mois pour dépasser les tabous et mieux dépister

SANTÉPlusieurs animations ont lieu ce mois-ci pour inciter les habitants de Haute-Garonne à participer au dépistage organisé du cancer colorectal…
Béatrice Colin

Béatrice Colin

Le cancer colorectal, dans l’esprit de beaucoup, cela reste un sujet tabou. Et pourtant, avec 17.500 décès par an, il est le deuxième cancer le plus meurtrier.

Pour endiguer ce fléau, depuis 2008, un dépistage organisé a été lancé par les autorités auprès de la population âgée de 50 à 74 ans. Et en ce mois de « mars bleu », l’accent est mis sur cette campagne à travers plusieurs actions de sensibilisation, notamment l’installation d’un colon géant au centre commercial Labège lundi et mardi.

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Test simple et gratuit

« En Haute-Garonne, la participation n’est pas encore suffisante. Tous les deux ans, nous envoyons un courrier aux 330.000 personnes concernées pour qu’elles se fassent dépister », explique le docteur Artus Albessard de DOC 31, la structure en charge de son organisation.

Depuis l’arrivée sur le marché du nouveau test, plus simple d’utilisation, seulement 10.000 patients du département l’ont fait après s’être rendus chez leur médecin. « Or, avec ce test, 80 % des cancers peuvent être diagnostiqués. Dépister est crucial car lorsque la maladie est traitée à ce moment-là, le taux de survie à 5 ans est de 80 %, contre 5 % quand les symptômes sont déjà là », plaide le docteur Jean-Paul Jacques, gastro-entérologue.

« Et la prise en charge de ce test est de 100 % », rappelle Michel Davila, le directeur de la Sécurité sociale de Haute-Garonne qui estime que les médecins jouent aujourd’hui le jeu. Ils sont 1.236 en Haute-Garonne, soit 87 % des généralistes du département, à avoir commandé des kits pour les distribuer aux patients concernés par le dépistage organisé.