Comme ils partent de zéro, ils ont misé sur la technologie 360°. Pour se faire connaître, Tolosa production, une jeune boîte de la Ville rose a choisi de tourner un clip innovant, « entre le jeu vidéo et le cinéma ». Clément Burali, son directeur connaissait Carolina Gomez de Llarena, une jeune réalisatrice vénézuélienne. Pour tourner le bien nommé Le Cercle, ils ont planté leurs six caméras un jour de décembre sur le pont Bir-Hakeim, à Paris.

Le propos de cette production cosmopolite (le compositeur est Palestinien, la chorégraphe Sud-coréenne) et un mini-ballet enivrant. Pas à cause des mouvements des danseuses, mais parce que sur son smartphone ou sa tablette, on peut se promener en sautant d’une ballerine à l’autre, choisir d’avoir vue sur la Tour Eiffel ou de scruter par en dessus le tablier du pont.

L’art du camouflage

Sans se douter que derrière les piliers se cache souvent un technicien. « En fait, le plus dur avec ce champ tellement ouvert, c’était ça, faire disparaître la technique… et les passants », raconte Clément Burali.

Le Cercle est un ovni, une expérience visuelle qui pourrait donner des idées à bien des artistes voulant se démarquer. « Nous voulions montrer que ça existe, tout simplement », indique le producteur qui a d’autres projets plus Toulousains. Il aimerait notamment tourner dans l’emblématique Salle des Illustres du Capitole, avec ses 62 mètres de long.