TERRORISMEToulouse: Abdelkader Merah était-il sur le point de commettre un attentat?

Affaire Merah: Abdelkader Merah était-il lui aussi sur le point de commettre un attentat?

TERRORISMESelon «Le Parisien/Aujourd'hui en France», des éléments du dossier d'Abdelkader Merah accablent le frère de l'auteur des tueries de Toulouse et Montauban...
A l'arrivée dans les locaux des services anti-terroristes à Levallois-Perret, lors de l'interpellation d'Abdelkader Merah en mars 2012.
A l'arrivée dans les locaux des services anti-terroristes à Levallois-Perret, lors de l'interpellation d'Abdelkader Merah en mars 2012. -  Christophe Ena/AP/SIPA
Nicolas Stival

N.S.

Vendredi, le parquet de Paris a demandé un procès aux assises spéciales pour Abdelkader Merah, frère de Mohamed, auteur des tueries de Toulouse et Montauban en mars 2012.

Ce mardi, Le Parisien/Aujourd’hui en France révèle que le dossier contient des éléments permettant de penser qu’Abdelkader était également impliqué dans un projet terroriste lorsqu’il a été arrêté le 21 mars 2012, pendant l’assaut mené par le RAID contre l’appartement de Mohamed, à Toulouse.

>> A lire aussi : Le parquet veut un renvoi d’Abdelkader Merah devant les assises spéciales

Ces informations reposent sur l’exploitation d’un iPod et d’un lecteur multimédia, propriétés du frère aîné du tueur au scooter. Retrouvés lors des perquisitions de son domicile d’Auterive, en Haute-Garonne, ils permettent de dresser le portrait d’un combattant opérationnel, membre d’une cellule terroriste dormante et prêt à passer à l’acte.

« Attentats : selon l’accusation, Abdelkader Merah était prêt à frapper https ://t.co/TSObpNsY4g — Le Parisien FaitsDiv (@LeParisien_FDiv) February 23, 2016 »

Notes effacées et techniques de dissimulation

Dans l’iPod, les experts ont retrouvé des notes effacées, contenant des conseils pour échapper à la vigilance des autorités. Dans le lecteur multimédia, des fichiers audio en arabe, téléchargés sur Internet, évoquaient aussi des techniques de dissimulation (possession de plusieurs téléphones, approvisionnement en armes, « camouflage » au sein de la société d’un pays). Dans les deux cas, l’accusé a minimisé ces preuves.

« N’en déplaise à Abdelkader Merah, le fait est qu’auront été retrouvés de nombreux documents ayant trait à la constitution d’une cellule djihadiste prête à passer à l’action sur le territoire », indique le parquet, relayé par Le Parisien/Aujourd’hui en France.