UNIVERSITEToulouse: La Cité internationale des chercheurs bloquée par la paperasse

Toulouse: La Cité internationale des chercheurs bloquée par la paperasse

UNIVERSITELe projet de Cité internationale des chercheurs,avec 350 logements pour les «cerveaux» de passage est prêt. Sur le papier...
Hélène Ménal

Hélène Ménal

Près du Muséum de Toulouse, le fameux quartier des sciences prend plus que forme. Une semaine après l’inauguration du Quai des Savoirs, qui a déjà attiré 12.000 curieux, le bâtiment voisin a reçu ce lundi l’onction ministérielle : Thierry Mandon, le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche est venu inaugurer le nouveau siège chargé d’histoire de l’Université fédérale de Toulouse.

« Inauguration 41 allées Jules Guesde Université Fédérale pic.twitter.com/CpYwt5RC0A — Université Toulouse (@Univ_Toulouse) February 22, 2016 »

En quelque mois, le bâtiment est devenu le carrefour de la vie étudiante, notamment grâce à son « Accueil-Welcome Desk » où les nouveaux arrivants peuvent organiser de A à Z leur installation à Toulouse.

Lire aussi : « Welcome Desk », un accueil unique pour les étudiants toulousains

Mais il manque encore le troisième étage de la fusée : la fameuse Cité internationale des chercheurs (CIC). « Nous voulons y accueillir les chercheurs et aussi les doctorants pour les moyens séjours, de trois mois à six ou neuf mois pour lesquels il est impossible de trouver une location », explique Marie-France Barthet, la présidente de l’université fédérale. Or si les bailleurs font la fine bouche, l’Université de Toulouse, elle, a absolument besoin de ces cerveaux pour son rayonnement.

« On marche sur la tête »

Sur le papier, le projet est prêt. Le terrain est trouvé, rue des 36-Ponts, à deux pas des allées Jules-Guesde. Le projet est dimensionné : 350 logements surtout des T1, dont la construction et la gestion reviendront à un partenaire privé. Et le budget est bouclé : 30 millions d’euros dont quatre millions de financement public, pour lesquels la Métropole, la Région et le Conseil départemental sont déjà partants.

Mais il y a un hic. Le terrain appartient à l’Etat et le dossier est en transit à Bercy, au Service des Domaines. « Un dossier bloqué parce que les administrations parisiennes ne sont pas d’accord pour libérer un terrain, on marche sur la tête ! », estime Thierry Mandon qui a promis d’user de son influence ministérielle.

« Nous sommes prêts à lancer la consultation des entreprises. Si la situation se débloque, la Cité internationale pourrait ouvrir ses portes dès 2018 », affirme, rassurée, Marie-France Barthet.