De l’Eden Park d’Auckland au stade Jo Carabignac de Moissac (Tarn-et-Garonne). Le 23 octobre 2011, Piri Weepu était le demi de mêlée titulaire des All Blacks, victorieux du XV de France à l’issue d’une finale de Coupe du monde homérique (8-7). Il avait même mené le haka avant le coup d’envoi.

Dimanche, le désormais ancien international néo-zélandais (32 ans, 71 sélections) défiera l’Avenir moissagais, pour un match du championnat Honneur Midi-Pyrénées, le sixième échelon du rugby français. Weepu y portera les couleurs du RCS, le club de Saint-Sulpice-la-Pointe, dans le Tarn. Les dessous de cette étonnante signature sont révélés ce lundi dans Midi Olympique.

Une histoire de réseaux

Licencié par Oyonnax (Top 14), mi-janvier, le numéro 9 barbu a proposé lui-même ses services au président du club tarnais, Thierry Tonon. Il faut dire que Weepu, actuellement au chômage, connaît bien un membre du club des partenaires de Saint-Sulpice, et qu’il est ami avec son compatriote Sitiveni Sivivatu. Or, l’ancien ailier des All Blacks, aujourd’hui à Castres vient souvent en voisin voir jouer le RCS, facile leader de la poule 1 en Honneur.

« Who’s heard of Saint-Sulpice-sur-Tarn ? If so, I’ll buy you a beer. All Black Piri Weepu is their latest recruit. pic.twitter.com/YhmKRsNsUv — James Tennant (@_jameslt) February 22, 2016 »

Weepu ne fera probablement qu’une pige de quelques mois avec le RCS, pour s’entretenir, en espérant rebondir la saison prochaine au niveau professionnel. Mais le club amateur, et ses adversaires, devraient s’en souvenir longtemps.