La polémique ne date pas d’hier mais le péage de l’Union est toujours là. Et pour les habitants du nord-est toulousain qui veulent rejoindre rapidement le périphérique la note est salée : 50 centimes d’euro pour seulement 1,5 km parcouru sur l’autoroute A68. Un ratio qui fait tout simplement de cette petite bretelle la portion d’autoroute la plus chère de France.

La route est encore longue

Marc Péré (divers gauche), le maire de l’Union, a fait de la suppression de son « cher péage » son cheval de bataille. Il vient de recevoir un soutien de poids, celui des élus du Conseil départemental de la Haute-Garonne.

« Vœu déposé au Conseil Départemental pour suppression péage autoroute L’Union. Poursuivons la bataille. Ensemble. @ovaliegirl @Bleu_Toulouse — Marc Péré (@marc_pere) January 29, 2016 »

Ces derniers ont adopté jeudi un vœu déposé par les conseillers départementaux des cantons Toulouse 9 et Toulouse 8 demandant la disparition pure et simple de la barrière. « La suppression de ce péage (…) permettrait à beaucoup d’habitants qui travaillent à Toulouse ou dans sa périphérie de désengorger les principaux axes de circulation par une voie au gabarit cohérent afin d’absorber le flux », indique notamment le vœu.

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Vinci Autoroutes, le concessionnaire, n’a pas souhaité commenter cette prise de position. La décision finale appartement de toute façon, à Alain Vidalies, le ministre des Transports, qui va être destinataire du texte.