Ryanair débarque à Toulouse et ouvrira sept lignes à la fin de l'année
AEROPORT•La compagnie irlandaise low-cost lance à compter du 1er novembre des vols à destination de Madrid, Bruxelles-Charleroi, Londres- Stansted, Fès, Malte, Berlin et Varsovie…Béatrice Colin
Après Volotea et EasyJet, c’est au tour de la compagnie low-cost Ryanair de déployer ses vols au départ de Toulouse à partir du 1er novembre prochain.
Sept destinations au départ de Blagnac vont être proposées par la compagnie irlandaise. Certaines seront quotidiennes, comme celles pour Madrid, Bruxelles-Charleroi et Londres-Stansted, ou hebdomadaire pour Fès, Malte, Berlin et Varsovie.
Clientèle d’affaires visées sur les vols quotidiens
Les 100.000 premiers sièges seront commercialisés à partir de 19,99 euros pour un voyage en mars, avril, et mai, à réserver avant le 28 janvier.
« We launched 7 new routes at #Toulouse @aeroport_tls our newest airport (& 32nd in France) : https ://t.co/YSlklI1UfV pic.twitter.com/E5XeruoJZI — Ryanair (@Ryanair) January 26, 2016 »
Avec l’ouverture de ces lignes, Ryanair, déjà présente à Carcassonne, Tarbes et Rodez, espèrent attirer 600.000 voyageurs par an. Et diversifier sa clientèle.
« Nous avons fait évoluer notre stratégie et nous allons désormais vers des aéroports qui ne sont pas uniquement secondaires. A Toulouse, nous visons une clientèle d’affaires avec nos vols quotidiens, mais aussi de loisirs », indique David O’Brien, directeur commercial de la compagnie qui assure que cela ne fera pas d’ombre aux dessertes de Carcassonne.
En adéquation avec la stratégie des actionnaires chinois d’ATB
Une arrivée qui va contribuer au développement du low-cost à l’aéroport et lui permettra d’atteindre à la fin de l’année, 31 % des parts de marché.
« Nos nouveaux actionnaires veulent développer le trafic, en particulier low-cost et les long-courriers à destination de la Chine, des Emirats arabes unis l’an prochain et New-York en 2018. Ryanair rentre dans ce créneau et va nous permettre de nous développer notamment sur les pays de l’Europe du Nord et de l’Est », note Catherine Gay, la directrice Stratégies et Développement de l’aéroport de Blagnac.
Et contrairement à d’autres plateformes, Ryanair n’a eu aucun traitement de faveur pour venir poser ses avions sur le tarmac toulousain. « Elle va payer des redevances comme tout le monde et ne bénéficie pas de subventions. Ryanair a une exigence : l’embarquement à pied. La compagnie utilisera la nouvelle jetée du Hall A qui sera opérationnel en 2018 », poursuit la responsable.
Cette structure fait partie des nouveaux équipements voulus par les nouveaux actionnaires chinois et qui seront réalisés au cours des prochains pour accroître la capacité d’accueil de l’aéroport de 8,5 à 12 millions de passagers annuels.