Toulouse: Les premiers compteurs Linky sont installés aux Amidonniers
ENERGIE•Les premiers compteurs électriques dits "intelligents" sont installés dans le quartier toulousain des Amidonniers…Béatrice Colin
Adieu les compteurs d’électricité bleus ou blancs. D’ici 2020, la quasi-totalité des foyers toulousains seront équipés des petits boîtiers vert anis, les fameux compteurs Linky, soit 440.000 clients raccordés. C’est en tout cas l’objectif affiché par ErDF qui présentait ce jeudi le lancement de cette vaste opération qui doit coûter au niveau national cinq milliards d’euros.
Saint-Michel et Empalot cette année
Ce plan de déploiement a débuté par le quartier toulousain des Sept-Deniers où 600 habitations sont déjà connectées au réseau avec ce compteur dit « intelligent ». « D’ici à la fin juin, il y en aura 9.200, puis ce sera au tour des quartiers Saint-Michel et Empalot d’être équipé », indique Jean Paoletti, le directeur régional d’ErDF Midi-Pyrénées Sud.
Facturation de la consommation réelle, relevé à distance sans que le client soit présent ou encore dépannage rapide. Ce sont les avantages pour le client mis en avant par le gestionnaire du réseau d’électricité. Un avis qui n’est pas partagé par certaines communes et plusieurs associations citoyennes et de consommateurs qui dénoncent notamment des risques pour la santé en raison de son rayonnement électromagnétique.
Un taux de refus de 0,9% à Toulouse
Des critiques face auxquelles les responsables d’ErDF s’inscrivent en faux. Et ils ont reçu jeudi le soutien du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc pour qui « cette technologie est conforme aux règles de droit et directives européennes et répond aux exigences sanitaires. Les élus n’auraient pas permis le contraire ».
« « #Linky, pas plus dangereux qu’un réveil ou un frigo, bien plus décrié » par YDelannoy @MediapartLeClub https ://t.co/T5VbZRnQqM #mediapart — ERDF en Midi-Py Sud (@erdf_pyrenees_S) January 12, 2016 »
En attendant, certains clients ont décidé de faire de la résistance et de ne pas passer à l’ère Linky. A Toulouse, le taux de refus est de 0,9 %, « en dessous de la moyenne nationale », assure Jean Paoletti.