Tarbes: Fan de fessiers, il avait placé une caméra sous le comptoir de son entreprise
JUSTICE•Un chauffeur-livreur a été condamné pour avoir filmé deux de ses collègues féminines à hauteur de leur postérieur, en caméra cachée...H.M.
Dans les vidéos que ce chauffeur-livreur stockait sur son ordinateur, pas d’image porno, ni même de photo dénudée. Juste des postérieurs féminins et, malheureusement, ceux de ses deux collègues, filmées à leur insu.
Employé d’une coopérative agricole des Hautes-Pyrénées, ce voyeur un peu particulier vient d’être jugé. Et c’est La Nouvelle République des Pyrénées qui relate comment il s’est fait pincer.
Il n’est pas renvoyé
La découverte du pot aux roses remonte à fin août, quand une des deux secrétaires qui officient au comptoir d’accueil de l’entreprise se penche pour chercher des papiers et tombe sur une caméra miniature, pile à hauteur de postérieur. Les deux victimes gardent leur découverte pour elles et attendent patiemment de prendre en flagrant délit le collègue qui, en fin de journée, passe discrètement la main sous le comptoir pour récupérer l’appareil.
>> Lire aussi: Accusé de filmer sous les jupes des femmes dans les centres commerciaux
L’homme filmait aussi des postérieurs dans la rue. A la barre, toujours selon le quotidien régional, il a expliqué qu’il aimait « bien filmer les parties arrières des jeunes filles ». Une addiction dont il va devoir se sevrer puisque ses vidéos lui ont été confisquées par la justice. Le tribunal lui a aussi infligé une amende de 2.000 euros, dont 1.000 avec sursis, pour « atteinte à l’intimité de la vie privée ». Et son entreprise s’est montrée plus que clémente : il a reçu un blâme mais ce « bon travailleur » garde son job.