Toulouse: Un mal mystérieux frappe la ligne B du métro qui enchaîne les pannes
TRANSPORTS•Quatre longs arrêts en deux jours, à cause d’une même panne que les techniciens peinent à identifier. Un bug énervant perturbe la ligne B du métro…Hélène Ménal
C’est un peu le revers du tout automatique. Depuis lundi, les techniciens de Tisséo cherchent à identifier le mal mystérieux qui met le système du Val toulousain en rideau, provoquant de longs arrêts sur la ligne B.
Le premier incident a eu lieu lundi soir à 17h20. Une alarme s’est déclenchée au poste de commandement central de Basso-Cambo, provoquant l’arrêt du pilotage automatique sur toute la ligne. Le temps de faire un « reset », les rames n’ont pu repartir que 30 minutes plus tard. Mais pas pour très longtemps. A 19h30, bis repetita. Même alarme, mêmes effets et encore une demi-heure d’arrêt le temps de réinitialiser.
« Franchement #tisseo j’en peux plus de vos métro qui sont québlo tout le temps la c’est plus possible hein #Toulouse — Maxou (@MaximePerezMP) January 12, 2016 »
Les services techniques ont commencé à passer au crible le système. « Ils ont détecté quelques défauts, changé des cartes électroniques, mais n’ont rien trouvé pour expliquer les arrêts », indique la direction de Tisséo.
Des composants électroniques au banc d’essai
Immanquablement, l’incident s’est répété mardi matin, dès 7 heures, entraînant pour la troisième fois la mise en service d’une ligne de bus de substitution. Les techniciens ont relancé le système pour assurer le service durant l’heure de pointe puis ils ont arrêté volontairement, de nouveau, la ligne B en milieu de matinée pour tout inspecter.
Mercredi soir, après deux nuits et deux jours d’investigations, Tisséo n’avait toujours pas trouvé « de défaut franc » susceptible d’expliquer ces pannes en série. « De nouveaux composants électroniques ont été changés, précisait la direction. Ils vont être passés au banc d’essai pour savoir si l’un d’entre eux est à l’origine des incidents, mais pour l’instant nous ne pouvons pas le garantir. »
La bonne nouvelle c’est que la ligne, qui transporte quelque 200.000 voyageurs par jour, a passé le cap des 24 heures sans bug. Pourvu que ça dure.