Les victimes de l’explosion d’AZF ne lâchent pas l’affaire. L’association des Sinistrés du 21 Septembre appelle ce jeudi à une double manifestation alors que son avocat se rendra à Paris pour assister à une réunion sur l’organisation du troisième procès.

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La solution de la voie législative

Le premier rassemblement a lieu à 13h au donjon du Capitole, le second à 14h devant le Palais de justice où les membres de l’association ont demandé à être reçus par le procureur général. « Nous en restons à la déclaration de Christiane Taubira à la fête de la Rose 31 : « le procès peut se dérouler à Toulouse, et nous devons cela aux victimes », rappelle Jean-François Grelier, le président de l’association. Il lui reste la voix législative pour mettre ses actes en accord avec ses paroles ».

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Thierry Carrère, le conseil de l’association, sera présent à Paris. « Aujourd’hui, le retour du procès à Toulouse ne tient qu’à une solution politique, souligne-t-il. Beaucoup de victimes ont retrouvé espoir après les déclarations de la ministre. Elle est la seule à pouvoir prendre un décrêt pour que cela se passe dans la Ville rose ».

Furieuse de la décision de la Cour de cassation, l’association a également saisi le Conseil supérieur de la Magistrature par une requête qui vise le premier président de la cour d’appel de Toulouse, Dominique Vonau, « responsable du fiasco qu’a constitué la cassation et la localisation du nouveau procès à Paris ».

Demande de retransmission télévisuelle

Après avoir écrit une lettre fin novembre au président de la Cour de cassation, l’association de Familles Endeuillées AZF Toulouse refuse que les victimes soient écartées de ce nouveau round judiciaire. Son conseil, Stella Bisseuil, sera présente jeudi à la réunion à Paris mais l’association a des requêtes précises.

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Ses membres demandent que « la retransmission télévisuelle du procès à Paris ait lieu dans une salle publique suffisante pour l’accueil de 200 personnes » afin que les Toulousains pissent suivre les audiences, que « deux écrans de projection, permettant de visualiser le témoin et l’ensemble du tribunal » soient mis en place. Enfin, ils réclament que les « parties civiles qui viendront assister au procès, que cela soit à la Cour d’appel de Paris ou dans la salle de retransmission de Toulouse, perçoivent les indemnités de comparution prévues par les textes ».