Cité à de nombreuses reprises dans des dossiers de filières djihadistes, Olivier Corel était visé ce mardi matin par une perquisition administrative menée dans le village d’Artigat, en Ariège.

Depuis les attaques terroristes à Paris du 13 novembre, c’est la première fois que celui que l’on appelle « l’émir blanc » est directement concerné. Une première perquisition avait déjà eu lieu dans les milieux de l’islam radical ariégeois la semaine dernière, mais les forces de l’ordre ne s’étaient pas rendues chez cet homme de 69 ans, ce Français d’origine syrienne.

Entendu lors de l’affaire Merah

Ce mardi matin, deux hélicoptères de la gendarmerie, de nombreux membres de l’antiterrorisme et du renseignement étaient présents sur cette petite commune de 600 habitants, en particulier au domicile d’Olivier Corel dans le hameau de Lanes. C’est là que de nombreux djihadistes de la filière toulousaine sont venus suivre l’enseignement religieux qu’il dispense au sein de sa communauté.

Parmi eux, Fabien Clain dont la voix a été reconnue comme étant celle qui revendique les attaques terroristes de Paris, mais aussi Mohamed Merah, le tueur au scooter. Après les meurtres perpétrés par ce dernier à Toulouse et Montauban, Olivier Corel avait été interpellé avant d’être relâché.

Attentats à Paris : Qui est Fabien Clain, le djihadiste suspecté d’avoir revendiqué les attaques ?