SOCIETEToulouse: Action coup de poing de Greenpeace dans une centrale d'achat de Leclerc

Toulouse: Action coup de poing de Greenpeace dans une centrale d'achat de Leclerc

SOCIETEPour la troisième fois en moins d'un mois, les militants écologistes veulent dénoncer par leur action la présence de pesticides dans les produits vendus par le groupe...
Béatrice Colin

B.C.

Retour à la case SOCAMIL pour les activistes de Greenpeace. Après avoir bloqué les accès de la centrale d’achat du groupe Leclerc le 15 octobre dernier, les militants écologistes ont récidivé ce mardi matin dès 5h30.

Une quarantaine d’entre eux a déversé de la terre devant l’entrée principale du site de Tournefeuille et accroché une banderole sur le bâtiment comme ils l’avaient fait samedi, sur la façade du Lelclerc Roques.

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En plus, cette fois-ci, l’enfermement de militants à l’intérieur.

Réduire l’usage des pesticides

Avec toujours le même objectif : les militants de l’organisation souhaitent ainsi pousser Leclerc, « qui représente 20 % des achats alimentaires des Français, à prendre des engagements pour réduire l’usage des pesticides dans l’agriculture ».

« #LeclercObscur Des activistes se trouvent à l’intérieur des conteneurs bloquant l’entrée principale de la SOCAMIL : https ://t.co/CxCM7nR6dw — Greenpeace France (@greenpeacefr) October 27, 2015 »

« Nous bloquons la SOCAMIL car il s’agit d’un lieu stratégique de la politique d’achats régionale de Leclerc. Les négociations commerciales avec les fournisseurs qui s’y déroulent conduisent à l’emploi intensif de pesticides », explique Anaïs Fourest, chargée de campagne Agriculture pour Greenpeace France dans un communiqué qui critique la politique de prix bas du groupe et ses conséquences écologiques.

Engagements demandés

En fin de semaine dernière, Leclerc avait rappelé que son groupe se soumettait à la législation européenne dans ce domaine et avait «pris les devants dans des réglementations à venir».

Pas de quoi freiner Greenpeace. Anaïs Fourest prévient que « tant que Leclerc n’aura pas pris d’engagements à la hauteur de sa responsabilité de 1er distributeur de France, Greenpeace continuera de bloquer la SOCAMIL et poursuivra sa campagne ».

La pétition lancée par l’organisation et adressé à Michel-Edouard Leclerc a déjà récolté 61.000 signatures.