Retombées économiques, visiteurs attendus... L'Euro 2016 à Toulouse en cinq chiffres
FOOTBALL•Le Stadium de Toulouse accueillera quatre matchs en juin 2016…Nicolas Stival
L’Euro 2016 ne sera pas seulement une fête pour les passionnés de ballon rond. Le troisième événement le plus médiatique du monde derrière le Mondial de foot et les Jeux olympiques, selon l’UEFA, son organisateur, doit aussi devenir « le plus grand club d’affaires d’Europe ».
L’expression est signée Didier Gardinal, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Midi-Pyrénées, à l’initiative ce lundi à Blagnac d’une réunion sur les retombées attendues de l’Euro à Toulouse et dans sa région.
« Alain Di Crescenzo, président de la CCI de Toulouse et Didier Gardinal, président de la CCIMP dvt le trophée H.Delaunay pic.twitter.com/Up8MANDjs5 — CCI Midi-Pyrénées (@CCI_MidiPy) October 12, 2015 »
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Le nombre de matches qui se joueront au Stadium de Toulouse, la plus petite des dix enceintes sélectionnées (33.000 places à l’issue des actuels travaux). Il accueillera trois rencontres de poule, le 13 juin à 15 heures, le 17 juin à 15 heures et le 20 juin à 21 heures, ainsi que d’un huitième de finale, le 26 juin à 21 heures. L’UEFA promet la visite d’« une voire deux grosses équipes » (Espagne, Italie, Allemagne…).
12.000
En mètres carré, la surface de la « fan zone » des allées Jules-Guesde, ouverte durant toute la compétition, soit du 10 juin au 10 juillet 2016. Au programme : restauration, animations ainsi, bien sûr, qu’un écran géant pour suivre les rencontres. La « fan embassy », pour conseiller les supporters de tous pays, sera quant à elle accueillie au Capitole, afin que « les commerçants de l’hypercentre bénéficient aussi des retombées de l’événement », explique Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire en charge du commerce.
« Près de 200 000 visiteurs attendus sur la région #euro2016 pic.twitter.com/47JBIZgsIC — CCI Midi-Pyrénées (@CCI_MidiPy) October 12, 2015 »
200.000
Le nombre de visiteurs (dont plus de la moitié d’étrangers) attendus au Stadium et dans la « fan zone » toulousaine lors des quatre matchs. « Il va falloir être très compétitifs, très accueillants », estime Olivier Sadran, le président du TFC. Sinon, les touristes risquent de ne pas revenir. Or, pour l’homme d’affaires, « l’avenir de notre pays est sans doute plus dans la culture que dans l’industrie, c’est comme ça. »
430.000
Les demandes de billets effectuées sur Internet entre le 10 juin et le 10 juillet 2015 pour les quatre matchs organisés au Stadium. Après tirage au sort, il y a eu beaucoup de malheureux, vu que 114.000 chanceux seulement, selon l’UEFA, ont décroché leur billet pour voir l’Euro à Toulouse. Les VIP (1.500 par match), organisateurs et médias ne sont pas inclus dans ce nombre.
« L’impact #éco estimé a 66 millions € pour #MiPy et ses #entreprises avec @EURO2016 @CCI_MidiPy 4 matchs à #Toulouse pic.twitter.com/qLAiBBJTBw — ECOMNEWS (@ecom_news) October 12, 2015 »
66 millions
En euros, c’est l’impact économique qu’aura l’Euro sur Toulouse et sa région, selon le Centre de droit et d’économie du sport (CDES) de Limoges, dont 52 millions apportés par les spectateurs (au Stadium, hors billetterie, et dans la « fan zone »). Cette somme correspond à « ce qui n’aurait pas pu être espéré localement sans l’Euro 2016 », explique un représentant de l’UEFA.
C’est le plus faible total parmi les dix villes qui accueillent l’événement, à comparer avec les 126 millions attendus à Bordeaux ou les 221 millions (record) de Saint-Denis, qui abrite le Stade de France.