REGIONALES 2015Les Ecologistes et le Parti de gauche font liste commune

Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon: Les communistes valident l'accord avec EELV

REGIONALES 2015Les militants communistes de la future grande région ont approuvé le «projet en commun» avec EELV, Parti de gauche et occitanistes. Mais des désaccords subsistent…
Nicolas Stival

N.S. avec AFP

Gérard Onesta n’a pas caché sa satisfaction au lendemain du ralliement au « projet en commun » voté jeudi soir par les militants communistes de la région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon pour les régionales des 6 et 13 décembre. « Je me suis réveillé ce matin tête de liste communiste et tête de liste écologiste », s’est félicité le vice-président du Conseil régional de Midi-Pyrénées (EELV).

« « On a hérité du gendre on aurait pu avoir Kiki le poisson rouge » @OnestaGerard à propos de @louis_aliot http://t.co/CPFZxGn1qL — France 3 Midi-Py (@France3MidiPy) October 2, 2015 »

Les militants communistes ont approuvé ce programme élaboré à partir d’une plate-forme citoyenne qui concerne aussi le Parti de gauche et les occitanistes initié en juin, par 63.44 % des quelque 4.250 voix. Selon la porte-parole des communistes dans la région, Marie-Pierre Vieu, sept militants sur dix ont participé.

Sur les 13 départements de la nouvelle grande région, trois ont toutefois voté contre : l’Hérault, le Gers et la Haute-Garonne. Dans cette dernière fédération communiste, qui est la première en termes d’encartés, les votants ont rejeté l’accord à près de 80 %, a déclaré la tête de file de Haute-Garonne, Dominique Satgé.

« Le PCF du Gard favorable à 98 % à l’Union ! http://t.co/9qe7XttQL8 — Christian Moyersoen (@christianmoyers) October 3, 2015 »

« Les militants considèrent qu’il faut accentuer le caractère anti-austérité du projet et du discours », a-t-elle commenté, ajoutant que « le fait que la première communiste soit en huitième position sur la liste est incompréhensible pour les militants ». Dominique Satgé demande la deuxième position pour refléter le poids des militants communistes par rapport aux autres formations de l’alliance.

« Il n’y a pas de plan B » a cependant estimé Marie-Pierre Vieu. « C’est une architecture globale, il y aura des débats, mais les clés de répartition, y compris dans les départements, sont décidées. »