Plus jamais ça. C’est le mot d’ordre lancé par les Indians Tolosa, avant le match entre le TFC et Marseille ce mercredi soir. Le principal groupe de supporters violets n’a toujours pas digéré la déroute du 6 mars dernier (1-6). Au-delà du score, « la sensation de l’invasion de notre stade par de pseudo-Marseillais d’un soir » a été très mal vécue, expliquent les Indians dans un communiqué qui sonne comme « un appel au peuple » toulousain.

« A l’attention de tous les supporters du @ToulouseFC #TFCOM pic.twitter.com/IV4iM4Lwgo — Indians Tolosa (@Indians_Tolosa) September 22, 2015 »

A vrai dire, le Stadium de Toulouse se transforme régulièrement en mini-Vélodrome à chaque visite de l’OM. L’insolente domination phocéenne lors de la dernière rencontre a simplement exacerbé une réalité vieille de nombreuses années. Ce mercredi matin, 17.000 places sur environ 21.000 (travaux pour l’Euro 2016 obligent) avaient été vendues pour cette affiche de la septième journée de L1.

Toulouse : Contre l’OM, le TFC veut laver l’affront après la fessée de la saison dernière

Outre le contingent officiel de 600 supporters marseillais, de nombreux spectateurs, pourtant issus de Midi-Pyrénées, feront sans doute allégeance à l’équipe de Michel si le score tourne en sa faveur.

Regattin : « On a de vrais supporters et c’est pour eux qu’on se bat »

« Le Stadium sera partagé, il y aura beaucoup d’écharpes ciel et blanc, reconnaît l’entraîneur toulousain Dominique Arribagé. A nous d’amener cette partie du public avec nous, et qu’il n’y ait pas trop de ces écharpes levées lors des buts marqués. »

De son côté, le milieu offensif Adrien Regattin va droit au but : « On a de vrais supporters et c’est pour eux qu’on se bat. Les footix qui viennent au Stadium, ce n’est pas mon problème ! »

« Incidents en marge d’OM-OL : 4 à 6 mois ferme pour des supporters de l’OM http://t.co/D1kk3vePDu pic.twitter.com/oZTZqXo36v — 20 Minutes (@20Minutes) September 22, 2015 »

Quant aux éventuels fauteurs de trouble, c’est l’affaire de la police dans un match « classé à risques » bien avant les graves incidents intervenus dimanche, en marge du choc OM-OL.

« Je n’ai pas peur des débordements, évacue Arribagé. Au Stadium, les matchs se sont toujours bien passés. » Pour paraphraser Letizia Bonaparte et Patrick Sébastien, « pourvu que ça dure »…