VIDEO. Toulouse: Les cinq gardiens qui ont marqué l'histoire du TFC
FOOTBALL•Depuis plusieurs années, le club peine à trouver un portier indiscutable, alors qu'il a compté de grands spécialistes...
Nicolas Stival
Les fans les plus âgés du TFC nous pardonneront de ne pas remonter jusqu’au mythique René Vignal, le « Français Volant », portier de l’équipe dans l’immédiat après-guerre. Mais un simple retour sur les trente dernières années permet de constater que Toulouse a longtemps compté d’excellents gardiens dans ses rangs. Bon, d’accord, la tradition s’est un peu perdue ces dernières années...
« Si Guillermo Ochoa vient à Toulouse ça va nous faire drôle. On va (enfin ?) avoir un vrai gardien depuis… Carrasso ! — Priscilla_Nz (@Priscilla_Nz) July 6, 2015 »
Philippe Bergeroo, la force tranquille (1983-1988)
Retour au milieu des années 1980. Pascal Olmeta brille par ses tenues « flashy », sa nuque longue et ses sorties parfois inconsidérées loin de sa surface. A l’opposé du jeune Corse, Philippe Bergeroo, trentenaire basque aux trois sélections en équipe de France, finit une carrière tout en robustesse et sobriété du côté du Stadium.
L’actuel sélectionneur des Bleues garde les buts d’une équipe qui, avec Marcico, Passi, Stopyra ou Tarantini, donne ses premiers véritables émois européens au public toulousain. Notamment lors d’un inoubliable soir d’octobre, en 1986, avec l’élimination aux tirs au but du Naples de Diego Maradona.
Fabien Barthez, la naissance d’un phénomène (1986-1992)
Arrivé à l’adolescence à Toulouse, l’Ariégeois n’aura disputé qu’une seule véritable saison avec l’équipe professionnelle, en 1991-1992. Mais quelle saison ! Dernier rempart d’une formation très quelconque, le jeune gardien de 20 ans, encore chevelu, multiplie les miracles.
Bernard Tapie ne s’y trompera pas et le fera venir à Marseille, où le futur champion du monde et d’Europe supplantera vite Olmeta et s’adjugera la Ligue des champions dès sa première saison, en 1993.
« Fabien Barthez - Toulouse FC - 1991 #TFC @ToulouseFC pic.twitter.com/EgufRmz9bM — FranceFoot90’s (@FranceFoot90) March 7, 2015 »
Christophe Revault, l’idole fidèle (2000-2006)
De Christophe Revault, les supporters toulousains retiennent autant les qualités humaines que sportives. L’ancien Havrais, Parisien et Rennais reste fidèle au TFC à l’été 2001, malgré la descente aux enfers sportive et financière, jusqu’en National.
Avec William Prunier et Stéphane Lièvre, rejoints ensuite par Anthony Bancarel, il encadre les Pitchouns qui retrouvent la L1 en deux petites saisons. Capitaine exemplaire, Revault a marqué l’histoire récente des Violets.
Nicolas Douchez, la révélation tardive (2004-2008)
Arrivé du Havre dans la peau d’une doublure, Nicolas Douchez attend presque de fêter ses 26 ans pour débuter en Ligue 1, le 4 février 2006 contre Nantes, à la suite d’une blessure de Revault. Soutenu par l’entraîneur Elie Baup, il explose la saison suivante, au point de pousser l’ancien capitaine à retourner à Rennes.
L’actuel remplaçant au PSG joue un rôle majeur, avec Achille Emana et Johan Elmander, dans l’incroyable conquête de la troisième place de L1 en 2007. Un an plus tard, il rejoindra… Rennes.
Cédric Carrasso, le TFC comme tremplin (2008-2009)
Au terme d’une histoire tumultueuse avec l’OM, son club formateur, entre graves blessures et concurrence acharnée (Barthez puis Mandanda), l’aîné des Carrasso signe au TFC. Régulier dans l’excellence, le Provençal fait vite oublier Douchez. Il dirige la meilleure défense de Ligue 1 avec seulement 27 buts encaissés.
De l’autre côté du terrain, André-Pierre Gignac en plante 24 et les Violets accrochent la quatrième place. Convoqué (sans jouer) par le sélectionneur Raymond Domenech, Carrasso ne disputera pas la Ligue Europa à Toulouse mais la Ligue des champions avec Bordeaux, tout frais champion de France.
