Un grand plongeon dans l’univers carcéral. « L’agresseur squatteur de piscine » a été condamné mardi à 18 mois de prison, dont six avec sursis, par le tribunal correctionnel de Toulouse et amené directement en détention. « Le sursis comprend une mise à l’épreuve, avec interdiction d’approcher la victime pendant deux ans et une obligation de l’indemniser », précise le parquet de Toulouse dont les réquisitions ont été intégralement suivies.

Il avait cassé le nez d’un résident

Jugé en comparution immédiate, le jeune homme de 18 ans avait été placé en garde à vue dans la matinée de lundi au commissariat de Colomiers. Les faits remontent au mercredi 24 juin, lorsqu’une bande d’une dizaine de jeunes a tenté de s’incruster dans la piscine d’une résidence privée de Colomiers. Un habitant s’était opposé à l’intrusion. Le jeune incarcéré lui avait alors asséné un coup de poing et fracturé le nez.

Squatter les piscines, le dernier phénomène à la mode

En le condamnant sévèrement, le tribunal envoie un signal aux tenants du squat de piscine, un phénomène en vogue, qui dégénère de plus en plus fréquemment.