Jusqu’à la fin de la semaine, le Lido fait son cirque sous le chapiteau des Argoulets. Un moyen pour le centre des arts du cirque de Toulouse de mettre en avant le travail réalisé tout au long de l’année par ses différents groupes, mais aussi par ses anciens élèves aujourd’hui devenus artistes professionnels.

« Le Lido, le centre des arts du cirque de #Toulouse fait sa fête jusqu’au 28 juin http://t.co/JqKdLFc4Pu pic.twitter.com/xL7CSA2PZ2 — Toulouse (@Toulouse) June 23, 2015 »

Trente-deux ans après sa création, le succès du Lido ne se dément pas. Chaque année, ses responsables refusent des inscriptions « car il y a plus de demandes que de places », explique Francis Rougemont, son directeur.

Plus de demandes que de places

De nombreux parents souhaitent faire découvrir à leurs enfants le monde circassien au sein de l’école amateur, mais une fois rentrés à sept ans et demi, ils deviennent accros et continuent jusqu’à leur majorité. Du coup, peu de places se libèrent.

Les adultes ont plus de chance de pouvoir intégrer l’école amateur. S’il reçoit 400 demandes tous les ans, le Lido dispense des cours à une centaine de personnes. Et il limite la durée des stages à deux années pour permettre aux nouveaux d’entrer.

Reconnaissance internationale

Mais la renommée du centre à l’international, il la doit à son école professionnelle et aux artistes qui en sortent après deux années de formation. Chaque année, il reçoit entre 300 et 350 demandes, dont 60 % en provenance de l’étranger… pour seulement 15 places. Et rares sont ceux qui ne réussissent pas. Sur les dix dernières années, 85 % de ses diplômés, soit 150 à 200 artistes, arrivent à vivre de leur passion.

D’ailleurs, six des 15 projets retenus récemment par le dispositif européen CircusNext, qui identifie et récompense les meilleurs projets de cirque contemporain à l’échelon européen, ont été portés par des professionnels formés au Lido.