Toulouse: Novès? «Il faut au moins deux personnes pour le remplacer», plaisante Pelous
RUGBY•Fabien Pelous et Ugo Mola débarquent respectivement comme directeur sportif et entraîneur au Stade Toulousain, pour relayer Guy Novès, qui va prendre la tête du XV de France…N.S. avec AFP
On peut sortir d’une grosse déconvenue et garder son sens de l’humour. La preuve avec Fabien Pelous, lundi soir, à l’issue de la lourde défaite de l’équipe de France des moins de 20 ans face à la Nouvelle-Zélande (45-7), en demi-finale de la Coupe du monde à Calvisano (Italie).
« #FranceU20 Les Bleus s’inclinent 45-7 face à la Nouvelle Zélande en ½ Finale du Championnat du Monde ! #soutienslexv pic.twitter.com/qfeGU3kULu — FF Rugby (@FFRugby) June 15, 2015 »
Interrogé sur la succession de Guy Novès, l’actuel manager des Bleuets a plaisanté. « Il faut au moins deux personnes pour » le remplacer, a lâché l’ancien deuxième ligne international du Stade Toulousain (41 ans), nommé directeur sportif du club alors qu’Ugo Mola va officier comme entraîneur en chef.
Novès prendra en charge l’équipe nationale à l’issue du Mondial en Angleterre. « Il y a eu l’ère Guy Novès, qui a managé le club de façon merveilleuse pendant 20 ans, et il va y avoir autre chose, on va le construire petit à petit avec Ugo, et on espère que ce sera aussi efficace », a ajouté Pelous.
Stade Toulousain : Fabien Pelous de retour chez les Rouge et Noir
Le détenteur du record de sélections avec le XV de France (118) va quitter ses jeunes, après le match pour la troisième place, samedi : « à regret, j’ai adoré faire ça pendant quatre ans, je retourne dans le rugby pro uniquement parce que c’est Toulouse ».
Pelous aura sous sa direction Ugo Mola, dont l’arrivée comme entraîneur principal avait été annoncée mi-mai, ainsi que Jean-Baptiste Elissalde, chargé des arrières, et William Servat (avants), qui restent en poste.
« Maintenir la tradition du rugby toulousain »
Il veut avoir « un regard transversal sur tout le club pour faire en sorte que cela pousse d’en bas pour fournir des joueurs pour le Stade Toulousain, ce qui est déjà un petit peu le cas », a-t-il poursuivi.
« Mais on va essayer le booster, pour maintenir la tradition du rugby toulousain », a-t-il conclu. Et tenter de reconquérir des titres, ce que le club au plus beau palmarès d’Europe n’a plus réussi à faire depuis le Bouclier de Brennus 2012.