Le Stade Toulousain et Oyonnax ont commencé la saison de Top 14 à Ernest-Wallon, le 16 août 2014. L’une des deux équipes la finira au même endroit, samedi (coup d’envoi à 16 h 30). Elles vont en effet se retrouver lors d’un barrage qui désignera le futur adversaire de Clermont, une semaine plus tard en demi-finale.

Top 14 : Oyonnax en barrage, Bayonne en Pro D2… Une dernière journée de folie

Il s’en est fallu d’un rien pourtant, pour que la surprenante formation du Haut-Bugey, inédite à ce niveau, reste à quai. Si Lionel Beauxis avait passé sa pénalité, des 22 mètres en face, l’Union Bordeaux-Bègles aurait gagné ce samedi à Ernest-Wallon, et y serait revenu dans la foulée en barrage.

Mais l’ouvreur girondin, ancien Toulousain, a inexplicablement raté la cible, juste avant le coup de sifflet final. L’UBB jouera bien un barrage, mais il s’agira de se qualifier pour la prochaine Coupe d’Europe…

« Huget qui console Beauxis pic.twitter.com/kEq6yb52pC — philippe (@philousports) May 23, 2015 »

C’est ainsi que le Stade, pourtant réduit à 14 contre 15 pendant 47 minutes, après l’expulsion du pilier Census Johnston suite à un début de bagarre, s’est imposé (23-22).

« On peut être satisfait du comportement des joueurs qui n’ont pas voulu mourir aussi maladroitement, analyse Guy Novès. Oyonnax ? Le danger sera encore supérieur puisqu’ils sont dans les six premiers. Ils ont fait tourner à Toulon (défaite, 46-17) car ils avaient prévu ce quart de finale alors que de notre côté nous avons dépensé beaucoup d’énergie. »

« Toulouse : Imanol Harinordoquy forfait pour Oyonnax #top14 @StadeToulousain http://t.co/siN4pyoHgV pic.twitter.com/syRjlBNZ6j — Rugbyrama OFFICIEL (@RugbyramaFR) May 23, 2015 »

Le manager général n’a pas voulu dire s’il pouvait s’agir de son dernier match en Rouge et Noir avant de rejoindre les Bleus. « Pour l’instant il n’y a que ce quart de finale qui m’intéresse », a répliqué Novès, qui sera privé pour l’occasion de Johnston (suspendu) et du troisième ligne Imanol Harinordoquy, victime d’une déchirure aux ischio-jambiers face à l’UBB.

Les Toulousains sont prévenus. Lors de la première journée, ils n’avaient battu Oyonnax que d’un petit point (20-19) alors qu’ils auraient pu perdre si une pénalité bien placée pour « Oyo » n’avait pas été « oubliée » par l’arbitre. Bon, d’accord, il aurait aussi fallu que le buteur la convertisse…