Stade Toulousain: «C’est peut-être mon dernier match» samedi, lâche Imanol Harinordoquy
RUGBY•En fin de contrat, le troisième ligne toulousain de 35 ans ne sait toujours pas où il évoluera la saison prochaine. Si jamais il poursuit sa carrière…Propos recueillis par Nicolas Stival
Arrivé sur la pointe des pieds à Toulouse à l’été 2014, après deux années compliquées à Biarritz, Imanol Harinordoquy a signé une saison de haut niveau avec l’actuel quatrième du Top 14. Mais à 35 ans, l’ancien troisième ligne international aux 82 sélections, en fin de contrat, s’interroge sur la suite à donner à sa carrière, avant l’ultime match de phase régulière, samedi contre l’Union Bordeaux-Bègles. Tout en gardant un œil sur le rugby de son cher Pays basque.
Le Stade Toulousain a été méconnaissable, à Grenoble (32-11)…
Il n’y a rien à dire. Il faut passer à autre chose. C’est un match qui va nous permettre de nous remettre en question. Face à une équipe qui avait plus d’envie que nous, qui jouait son maintien, on n’a pas existé.
Vous recevez samedi l’Union Bordeaux-Bègles, qui joue sa qualification pour les phases finales…
C’est un match à enjeu pour tout le monde. On va voir comment on va se comporter sous pression.
Il y aura une cérémonie des adieux pour Jano Vermaak et Yannick Nyanga, qui quittent le club. Est-ce ça rajoute de l’émotion à la rencontre ?
Bien sûr. J’espère qu’on recevra quand même lors du match de barrage mais sinon, ça va être la dernière pour d’autres joueurs aussi certainement, qui vont quitter l’équipe ou arrêter. Comme moi peut-être, je ne sais pas…
Top 14 : Le Stade Toulousain va honorer Yannick Nyanga, sur le départ après 10 ans au club
Jano, je le connais un peu moins, mais il s’investit énormément, il répond présent quand on fait appel à lui. Yannick, j’ai évolué avec lui en équipe de France, on partage le même poste de troisième ligne. Ça fait 10 ans qu’il est au club. On échange souvent. Il m’a demandé comment ça s’était passé quand j’avais quitté Biarritz au bout de dix ans. Il se pose pas mal de questions. La meilleure façon de les célébrer, c’est de bien se préparer et de gagner ce match.
Quelle est votre situation personnelle ?
Pour l’instant, c’est peut-être aussi mon dernier match (samedi contre Bordeaux-Bègles). Il n’y a rien de décidé. Je vais le préparer comme si c’était mon dernier.
Avez-vous reçu une proposition du club ?
Non, il n’y a rien. Mais je ne me pose pas trop la question. Je vais essayer de profiter pleinement de ce match.
Voulez-vous poursuivre votre carrière ?
On verra tout ça. Il n’y a pas de réponse pour l’instant.
« Menacé et en larmes, Mérin a craqué et mis fin au projet de fusion : Le président de Bayonne, Manu Mérin, a mis… http://t.co/MIypf5fPSm — Rugby Medias (@RugbyTV_fr) May 18, 2015 »
Autre sujet, très sensible au Pays basque : le président de Bayonne Manu Mérin a annoncé qu’il n’y aurait pas de fusion avec Biarritz…
Donc il n’y a rien à commenter. Tant que ce n’était pas fait, il n’y avait rien à dire. Aujourd’hui, cela ne se fait pas, il n’y a donc rien à dire non plus.
L’avenir passe-t-il par une fusion de ces deux clubs basques ?
Je me suis exprimé sur le sujet il y a longtemps, dans un autre contexte. A l’époque, en 2009 je crois, on commençait à être en milieu de tableau avec Biarritz. Je m’inquiétais déjà de l’avenir du rugby de haut niveau au Pays basque. Bayonne jouait déjà le maintien. Aujourd’hui, le BO est descendu et l’Aviron joue toujours le maintien. La situation s’est même compliquée. En tant que sportif ayant l’envie de voir le rugby basque au haut niveau, l’avenir se fera en alliant les forces des uns et des autres.