Ses zébrures blanches sur le corps permettent de le différencier des autres insectes de son espèce. Depuis trois ans, le moustique tigre sillonne le département de la Haute-Garonne, à l'affût de peaux bien tendres à piquer.

Le moustique tigre poursuit sa progression en France

Vecteur de maladies, comme la dengue ou le chikungunya lorsqu'il a piqué un malade, il est dans le viseur des autorités sanitaires. Chaque année, à partir du 1er mai, un dispositif de lutte contre sa dissémination est mis en place.

Elle permet à tout un chacun de signaler sa présence sur un site dédié, mais aussi d'informer la population des mesures à prendre pour éviter la prolifération de ce moustique urbain.

«Eliminer les endroits où l'eau peut stagner, couvrir les piscines hors d'usage, changer l'eau des plantes régulièrement, débroussailler»... Autant de préconisations dispensées par l'Agence régionale de santé de Midi-Pyrénées (ARS).

Des cas de chikungunya importés

L'an dernier, l'ARS a recensé 152 cas humains suspects. Parmi ces malades signalés, 50 cas importés de chikungunya ont été confirmés, 18 cas de dengue et une co-infection chikungunya-dengue. Aucun cas n'est autochtone et a donc été véhiculé par un moustique tigre.