ESPACEToulouse: Airbus réalisera Merlin, un satellite franco-allemand pour l’environnement

Toulouse: Airbus réalisera Merlin, un satellite franco-allemand pour l’environnement

ESPACELe CNES a confié à Airbus ce projet binational. Merlin sera chargé de la surveillance du méthane dans l’atmosphère…
Vue d'artiste du satellite Merlin, qui sera chargé de la surveillance du méthane dans l'atmosphère.
Vue d'artiste du satellite Merlin, qui sera chargé de la surveillance du méthane dans l'atmosphère. - Airbus Defence and Space (ADS)
Nicolas Stival

N.S. avec AFP

Tout a débuté lors de la conférence sur le climat à Copenhague, au Danemark, en 2009. La France et l’Allemagne décident de développer une mission spatiale consacrée à cette thématique. Six ans plus tard, le Centre national d'études spatiales (CNES) et Airbus Defence and Space (ADS) ont signé un contrat pour la réalisation par ADS du satellite Merlin.

« #Globalwarming: @AirbusDS to build #MerlinSatellite to measure greenhouse gas methane... http://t.co/ngQMfbZLYX pic.twitter.com/Z7qb1sRWKQ — Airbus Defence&Space (@AirbusDS) April 27, 2015 »

Merlin étudiera «dès 2020, la concentration du méthane, l'un des principaux gaz à effet de serre, dans l'atmosphère terrestre», a indiqué Airbus dans un communiqué publié lundi. «Merlin est le premier programme satellitaire conduit conjointement par les agences spatiales française (CNES) et allemande (DLR).»

Le méthane est le second gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique, après le dioxyde de carbone, et «sa concentration dans l'atmosphère a plus que doublé depuis la période préindustrielle», ajoute le texte d'Airbus.

Une mission de trois ans

En France, plus précisément à Toulouse, ADS sera responsable, pour le compte du CNES, du satellite, de sa plateforme et de son intégration avec l'instrument Lidar. Celui-ci sera conçu et fabriqué par les équipes ADS en Allemagne, à Friedrichshafen et à Ottobrunn, pour le compte du DLR.

Selon le CNES, «la livraison de la charge utile par le DLR est prévue début 2019, pour un lancement à la fin de cette même année» et «la durée nominale de la mission en orbite est fixée à trois ans».

Merlin s’inscrit dans un plan financé par le Programme d'investissements d'avenir (PIA), géré par la Caisse des Dépôts, pour un montant de 40 millions d’euros.