Ils ont tous rendez-vous à Sète, dans l'Hérault, ce samedi. Ce jour-là, devant quarante parlementaires et grands élus de Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, les dix candidats de la droite pour mener la liste lors des prochaines régionales passeront un oral. Avant la désignation officielle de la tête de liste, entérinée le 7 mai par la commission nationale d'investiture.

Régionales: Dix candidats à l'investiture pour mener la liste de droite et du centre

Mais samedi, les jeux seront certainement déjà faits. Et chacun a choisi sa stratégie pour y parvenir. Le politologue non encarté Dominique Reynié a fait acte de candidature en donnant une interview aux deux quotidiens régionaux le même jour.

Dominique Reynié, en lice pour mener la liste de droite

D'autres ont décidé d'aller à la rencontre de ces grands électeurs, et de ne pas s'en cacher. «On fait tous du lobbying, moi j'ai décidé de prendre mon bâton de pèlerin pour aller à la rencontre des grands électeurs, pour qu'ils me connaissent», relevait lundi, lors de son passage à Toulouse, Stephan Rossignol, le maire de la Grande-Motte.

A 53 ans, celui qui assure la présidence de l'opposition UMP au conseil régional du Languedoc-Roussillon essaie de convaincre grâce à son côté «rassembleur», pouvant aussi bien parler au maire de droite de Toulouse qu'à celui de gauche de Montpellier. Et jouer sur ses origines héraultaises pour rassurer les Languedociens le jour où la Ville rose sera officiellement déclarée capitale régionale.

Verdict samedi pour savoir si cette stratégie est payante.