L'ours n'est pas toujours par le miel alléché. Pour preuve, il n'y a eu qu'une ruche détruite dans les Pyrénées en 2014. En revanche, selon le bilan dévoilé ce jeudi par les services de l'Etat, 178 bêtes d'élevage sont mortes lors de plus d'une centaine d'attaques imputées à Pyros, Hvala et leurs congénères. C'est sept «victimes» de plus qu'en 2013 mais 94 de moins qu'en 2012.

Précautions efficaces

Le bilan de 2014 est qualifié de «stable» par la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (Dreal). «La majorité des dommages (89%) a eu lieu dans les départements de l'Ariège et des Hautes-Pyrénées», précise-t-elle.

Le nombre d'ours fait un bond

En Haute-Garonne, où pourtant la concentration ursine est importante, cinq animaux de moins ont été tués. «Sur certains secteurs de ce département, l'utilisation de moyens de protection, comme l'utilisation de chiens et le regroupement nocturne des bêtes, continue de démontrer son efficacité», assurent les techniciens.

Cette stabilisation des dégâts dus aux ours est un argument pour les associations qui militent pour de nouveaux lâchers. D'autant qu'elle arrive à un moment où la «famille» des ours bruns des Pyrénées connaît un boom démographique : le nombre de plantigrades repérés est passé de 25 à 31 en un an.