La vilaine expression «match à six points» aurait pu être inventée pour le duel entre les relégables lensois et toulousain, samedi à Amiens. Avant-dernier de Ligue 1 avec 22 points, le RCL est encore en plus mauvaise posture que le TFC (29 points), qui accuse deux longueurs de retard sur Lorient, premier non-relégable.

«Il y a aussi des salariés dans les bureaux»

Mais la raclée reçue au Stadium face à l’OM (1-6) a sérieusement tendu la situation des Violets. «C’est toute la vie d’un club qui est en jeu» assène l’entraîneur Alain Casanova. «Il ne faut pas croire que dans un club de foot, il n’y a que les joueurs et le staff technique, poursuit le défenseur Jean-Armel Kana-Biyik. Il y a aussi des salariés dans les bureaux. Ne serait-ce que pour eux, on se doit de ne pas lâcher et de faire remonter le club.»

La piqûre de rappel d'Olivier Sadran

Une relégation sportive s’accompagne en effet d’une perte de revenus qui peut déboucher sur de sérieux dégâts sociaux et économiques. Olivier Sadran a rappelé ces vérités à l’effectif et à l’encadrement technique, mardi.

«Le président ne peut pas être content de ce qu’on est en train de faire, reconnaît Casanova. il paie de sa personne et de sa poche. Il demande en retour beaucoup d’efforts et des performances qui actuellement ne sont pas au niveau.» Pour le technicien, le TFC doit gagner «au moins» cinq des dix derniers matchs.

« A.#Casanova: "Comme dit le Président, il faut sortir le club du merdier dans lequel il est!" #RCLTFC — Toulouse FC Officiel (@ToulouseFC) March 12, 2015 »

L'opération sauvetage doit commencer dès ce week-end. «Contre Lens, même si on joue très mal, il nous faut les trois points, martèle Kana-Biyik. Ce sera un duel de guerriers. Je suis persuadé que nous sommes prêts à aller au combat. Peu importe ce que les gens pensent.» Vivement samedi.