Beaucoup le pensaient fini, au bout de longs mois de galère à Biarritz, conclus par une relégation en Pro D2. Finalement, le troisième ligne Imanol Harinordoquy (35 ans) renaît sous le maillot du Stade Toulousain, qu’il a retrouvé samedi contre Lyon après six semaines d’absence, à cause d’une lésion aux ischio-jambiers.

«Il n'arrivait pas dans l'inconnu»

«C’est quelqu’un avec du caractère, mais il est aussi très intelligent, témoigne l’ailier Vincent Clerc, qui l’a longtemps côtoyé en équipe de France. Il connaît bien 50 ou 60% de l’effectif toulousain depuis de nombreuses années. Nous étions aussi plusieurs à avoir des contacts avec lui en dehors du rugby. Il n’arrivait pas dans l’inconnu.»

Le deuxième ligne Patricio Albacete poursuit: «C’est un super joueur, tout le monde connaît ses qualités. Ce qui est peut-être surprenant, c’est sa rapidité d’adaptation à une nouvelle équipe, avec une nouvelle façon de jouer.»

Libéré des responsabilités

Aussi à l’aise dans le jeu courant que dominateur en touche, l’ancien international aux 82 sélections a notamment surnagé durant l'été puis l'automne au sein d'une équipe en difficulté et privée de plusieurs troisième ligne (Picamoles, Galan, Nyanga…). Le manager général stadiste, Guy Novès, le qualifiait alors de «garçon impressionnant» et de «leader en plus».

«A Biarritz, il a vraiment vécu des saisons difficiles, en plus de l'aspect sportif et des problèmes de santé, rappelle Vincent Clerc. Il avait énormément de responsabilités sur les épaules. Ici, Il s’est libéré de ça. Il n’a pas le poids du capitanat, il a juste à amener son expérience et son envie de se faire plaisir sur les deux dernières saisons.»

« Selon Midi Olympique, Imanol HARINORDOQUY serait en passe de prolonger son contrat d’une saison. À suivre. http://t.co/OX1QtX2MpZ — ST, ô fil des essais (@STofildesessais) January 11, 2015 »



Deux dernières saisons? En juin 2014, le Basque n’avait signé que pour une seule année avec le Stade Toulousain. Mais il pourrait effectivement prolonger l’aventure, comme l’a indiqué Midi Olympique dès la mi-janvier.