Toulouse: S'il avait su, Dominik Furman n'aurait sans doute jamais signé au TFC
FOOTBALL•Recruté en janvier 2014 par le TFC, le jeune milieu polonais est retourné un an plus tard au Legia Varsovie. Furman n'a quasiment pas joué en Ligue 1...Nicolas Stival
Le mercato d’hiver en Ligue 1 a été particulièrement calme. Toulouse a contribué à cette tendance avec une seule arrivée, celle du défenseur rennais Jean-Armel Kana-Biyik (blessé dès son premier match) pour un départ, celui du milieu Dominik Furman.
Recruté en janvier 2014 au Legia Varsovie pour 2,7 millions d’euros, le jeune Polonais de 22 ans est reparti en prêt dans son ancien club, 12 mois et cinq petits matchs de L1 (aucun cette saison) plus tard.
«A un moment, j’ai réalisé que je n’avais aucune chance de jouer»
«Si j’avais su à quoi ça allait ressembler, j’aurais probablement pris une décision différente, a-t-il affirmé dans plusieurs médias polonais. Mais on ne connaît pas son avenir. On peut dire que ce transfert est arrivé trop tôt, que j’aurais pu choisir un autre club, un autre championnat. Mais quand j’ai reçu l’offre, on ne pensait pas la même chose.»
Echaudé, le milieu relayeur n’a pas voulu s’attarder sur cette première expérience malheureuse loin de son pays. «A un moment, j’ai réalisé que je n’avais aucune chance de jouer, et j’ai assimilé cette idée, lâche-t-il. Je n’ai pas non plus pensé au suicide, mais il est certain que ce type de situation est difficile à vivre.»
Encore qualifié en Coupe d'Europe
En raison de la trêve hivernale, le championnat de Pologne ne reprendra qu’à la mi-février. Leader de la compétition, le Legia Varsovie jouera également les seizièmes de finale de la Ligue Europa, contre l'Ajax Amsterdam. Furman espère prouver qu’il n’a rien perdu de ses qualités. Même s’il est seulement prêté, jusqu'en juin, et que son contrat avec Toulouse court jusqu’en juin 2018, on le voit mal porter de nouveau un jour les couleurs du TFC.